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La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA)

du Tchad marque une présence active au premier Forum de dialogue réunissant le Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM), le Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) et les grandes plateformes numériques. Un rendez-vous stratégique qui s’inscrit dans la dynamique mondiale de sécurisation et d’assainissement de l’espace numérique.

Organisé dans le cadre du suivi du Protocole d’engagement volontaire d’Abidjan 2024, ce forum réunit les principaux acteurs institutionnels et numériques autour d’un objectif central : renforcer la coopération entre les régulateurs et les plateformes en ligne afin de relever les défis croissants liés aux contenus préjudiciables et aux troubles informationnels.

Un engagement ferme pour un numérique plus sûr

La participation de la HAMA témoigne de l’implication du Tchad dans la gouvernance régionale et internationale des médias. En tant que membre actif du REFRAM et du RIARC, l’institution tchadienne contribue aux travaux d’évaluation du protocole d’Abidjan, qui engage les plateformes numériques à collaborer avec les régulateurs pour une modération plus efficace des contenus.

Au cœur des discussions, plusieurs enjeux prioritaires :

• La lutte contre la désinformation, particulièrement en période électorale ou de crise ;
• La modération des contenus sensibles, notamment ceux portant atteinte à la sécurité, à la cohésion sociale ou aux droits fondamentaux ;
• Le renforcement des mécanismes de coopération entre les régulateurs africains et francophones et les géants du numérique ;
• Le développement d’un plan d’action opérationnel, applicable à court et moyen terme, afin d’harmoniser les pratiques et d’améliorer la transparence.

Vers un plan d’action opérationnel commun

Les représentants des plateformes numériques ont échangé avec les régulateurs sur les dispositifs mis en place pour respecter les engagements d’Abidjan 2024. De son côté, la HAMA a mis en avant l’importance de doter les pays africains d’outils adaptés aux réalités locales, tout en s’alignant sur les standards internationaux.

Le forum devrait aboutir à un plan d’actions concerté, reposant sur :

• des mécanismes de signalement plus accessibles ;
• une coopération accrue dans la formation et l’échange d’expertise ;
• la création d’un cadre permanent de dialogue entre les régulateurs et les plateformes.

Un pas important pour l’avenir de la régulation numérique

La présence remarquée de la HAMA à ce premier forum témoigne de son engagement à défendre un espace médiatique responsable, sécurisé et respectueux des principes démocratiques. À l’heure où les défis informationnels se multiplient, cette initiative marque une étape décisive dans la construction d’une gouvernance numérique inclusive et efficace.

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