𝑳𝒂 𝒓𝒆𝒅𝒆𝒗𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 œ𝒖𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒊𝒕𝒕é𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 é𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒖 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏é𝒆 𝒅’𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒅’é𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆𝒔 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔é𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝑯𝒂𝒖𝒕𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒓𝒊𝒕é 𝒅𝒆𝒔 𝒎é𝒅𝒊𝒂𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒖𝒅𝒊𝒐𝒗𝒊𝒔𝒖𝒆𝒍 (𝑯𝑨𝑴𝑨), 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒂𝒃𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝑩𝒖𝒓𝒆𝒂𝒖 𝒕𝒄𝒉𝒂𝒅𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅’𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓 (𝑩𝑼𝑻𝑫𝑹𝑨). Destinée 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒐𝒏𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒎é𝒅𝒊𝒂𝒔 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄𝒔 𝒆𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒗é𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏é𝒆 𝒂 𝒗𝒖 𝒍𝒂 𝒑𝒓é𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔𝒊𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆.

Les participants ont suivi, tour à tour, deux communications. La première a porté sur le paysage médiatique tchadien et le résultat d’un monitoring de quelques médias audiovisuels sur la diffusion des œuvres musicales nationales et étrangères. Tandis que la seconde intervention était consacrée aux dispositifs réglementaires et législatifs des droits d’auteur, ainsi qu’à la présentation de la situation du recouvrement des redevances des droits d’auteur au titre des années 2023 et 2024.

Les débats qui ont suivi ont été très riches. Un accent particulier a été mis sur la sensibilisation car, vingt ans après sa création (loi n°05/PR/2003 du 23 mai 2003), le BUTDRA peine encore à se faire connaître et à faire connaître ses missions. Plusieurs participants ont demandé au BUTDRA de créer un cadre de concertation permanente avec les médias audiovisuels publics et privés afin d’arriver à un meilleur respect des dispositions légales relatives aux droits d’auteur.

Le Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) de N’Djamena a servi de cadre pour accueillir artistes et responsables de médias sur les questions de versement de la redevance des œuvres artistiques et littéraires tchadiennes. Selon certains, beaucoup de médias ne paient pas les redevances, et d’autres préfèrent diffuser des musiques étrangères plutôt que de promouvoir leurs propres œuvres.

Il y a également le problème de la qualité artistique, car pour produire de bonnes œuvres appréciées, il faut souvent des moyens conséquents. Les artistes sont souvent payés en monnaie de singe et ce que le BUTDRA leur offre est dérisoire. Dans ce domaine, il y a beaucoup à faire, certains artistes refusant de se faire payer selon leurs œuvres, préférant plutôt être rémunérés directement par le consommateur. Certains artistes eux-mêmes distribuent leur musique dans les marchés, les discothèques et les bars, permettant aux usagers de jouer leur musique sans payer les droits d’auteur.

𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘯é𝘦 𝘥’é𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘴 𝘢 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘭𝘶𝘮𝘪è𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘥é𝘧𝘪𝘴 𝘭𝘪é𝘴 à 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦𝘴 œ𝘶𝘷𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘴𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘪𝘵𝘵é𝘳𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘶 𝘛𝘤𝘩𝘢𝘥, 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘦𝘯 𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘦 à 𝘶𝘯𝘦 𝘮𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘮é𝘥𝘪𝘢𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘨𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘴 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘦𝘶𝘳.  𝘓𝘦 𝘤𝘩𝘦𝘮𝘪𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘨, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦-𝘤𝘪 𝘮𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘧𝘧𝘰𝘳𝘵𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘳𝘰𝘵é𝘨𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘴𝘵𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘭𝘢 𝘤𝘶𝘭𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘵𝘤𝘩𝘢𝘥𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦.