La vie humaine n’est vivable que dans un environnement propice. Aujourd’hui, le progrès scientifique salué par tous, manifeste des chocs climatiques inquiétants à travers le monde entier. L’Afrique semble le plus touchée et rien ne doute. Le Tchad, partie du Sahel, le ressent aussi plus fortement à travers des épisodes de sècheresses et d’inondations défavorables à l’agriculture et à l’élevage. Cause de l’insécurité alimentaire criarde au pays. Chronique !

Le changement climatique et ses impacts sont réels. Le Tchad subit également cette catastrophe naturelle à travers la désertification, la dégradation des forêts, des sols et des habitats naturels. En plus de cela s’ajoutent, la perte de la biodiversité, l’épuisement des nappes phréatiques et l’ensablement des oasis.

Les conditions climatiques défavorables au Tchad en réalité, entravent la production agricole, source de cycles d’insécurité alimentaire dans le pays. Que faire ? voilà une question importante que nos pouvoirs publics se doivent le poser sans relâche. Autrement, ce sont des défis nationaux et régionaux auxquels les pays du sahel font face.

Selon les Experts dugroupe de la Banque Mondiale à travers un document publié, le19 septembre 2022, alertant les pays du sahel du danger de taille qui les guette, ils notent que, lors de la COP 26, le Mali, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso s’étaient résolus pour stopper et inverser la déforestation et la dégradation des sols d’ici 2030. Ils révèlent des besoins du G5 Sahel pour cette lutte qui se chiffrent à 30 milliards de dollars. D’après eux,13, 5 millions de personnes pourraient basculer dans la pauvreté dans les pays du sahel d’ici 2050. Les chocs liés au dérèglement climatique seraient la raison principale, concluent-ils.

L’agriculture du Tchad dépend fortement des conditions météorologiques. Comme dans tous les pays du Sahel, les principales caractéristiques de la météorologie au Tchad, sont une saison des pluies courte et une pénurie d’eau. La mauvaise répartition des précipitations pendant la saison des pluies au Tchad sont très visibles.

Nous estimons que quelques solutions sont envisageables. Nous citons par exemples, la réformes et des investissements importants, la diversification de l’économie et le retour au projet de la ceinture verte.

 La sensibilisation de la population auprès de nos populations serait plus que nécessaire.

Ndokaya Nadjos