L’Organisation des Nations-Unies pour la science et la culture (UNESCO) en partenariat avec le ministère de la communication organisent un atelier d’information et de renforcement du rôle des magistrats tchadiens dans la lutte contre l’impunité des crimes contre les journalistes et la protection de la liberté d’expression. Prennent part à cet atelier les forces de sécurité intérieure, les journalistes et les magistrats.

Les journalistes à travers le monde sont tués, intimidés, emprisonné tous les jours.  Cet état de fait les contraint à s’autocensurer et constitue une entrave à la liberté d’expression. Cet atelier d’information va mettre l’accent sur le plan d’action des Nations-Unies sur la sécurité des et la question de l’impunité avec un journalistes avec un accent particulier sur les mécanismes de protection des journalistes. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général de l’Union des journalistes tchadiens UJT André Kodmadjingar, estime que la liberté des journalistes, leur liberté d’expression et la libre circulation de l’information sont en effet les piliers de la vie démocratique ainsi qu’une condition préalable à l’exercice de tous les droits de l’Homme. Le secrétaire général n’a pas manqué de dénoncer les nouvelles ordonnances portant sur l’État d’urgence, les manifestations sur la voie publique, les attroupements. Pour lui, le pire est à craindre pour les journalistes qui tenteraient de couvrir de la rue des partis politiques.  » Au Tchad, nous sommes en plein pied dans la deuxième phase de la transition et donc parfois les libertés publiques et la sécurité des journalistes sont mis à rude épreuve et la question de leur protection semble ne pas être dans l’agenda des autorités de transition qui parfois utilisent les acteurs judiciaires et les forces de défense et de sécurité pour intimider, menacer et bâillonner la presse tchadienne, déplore -t-il.

Nedjib Mokni conseiller en communication et information à l’UNESCO déclare que c’est un honneur pour l’institution qu’il représente d’avoir des moments de partage. Pour lui, la liberté d’expression est un droit pour le citoyen et non pour le journaliste seul. Pour renforcer la liberté d’expression, il faut que les acteurs impliqués que sont les magistrats, avocats, forces de l’ordre et autres soient outillé. Il réitère l’engagement de l’UNESCO a participé à ce dialogue pour la liberté d’expression au Tchad.

Lançant officiellement les travaux, le représentant du ministre de la communication Mbaïdiguim Elon se réjouit tout d’abord de la coopération agissante entre l’UNESCO et le gouvernement du Tchad à travers son département. Il reconnaît le rôle combien important qu’à jouer la presse tchadienne dans la transition. Le représentant du ministre ajoute que les différentes formations reçus par les journalistes contribuent à réduire les risques qu’encourent les journalistes au quotidien. Ils appellent les journalistes à plus de professionnalisme pour que sa sécurité soit bien protégée.

Deux (2) carrefours de discussions ont été  organisés autour de cet atelier, carrefour (1) comment les organisations (acteurs de la justice) organisent -elles pour promouvoir la sécurité et la protection des journalistes dans le monde et au Tchad. (Lien avec la cible avocats avec les médias. Clarifier les rôles de chaque acteur) Carrefour (2) quelle synergie d’action entre les corps judiciaires et la presse pour la défense active du journaliste ? comment développer des mécanismes pertinents, modèles des mécanismes etc…

KMM