Le mercredi 13 novembre 2024, une opération d’envergure a marqué la volonté des autorités tchadiennes de redonner un nouveau visage à la capitale, N’Djamena, et au pays tout entier. Sous la supervision du Contrôleur Général de Police Benguela Guidjinga, président du Comité Interministériel Chargé des activités d’identification, de retrait et de prise en charge des mendiants, 504 mendiants étrangers ont été rapatriés dans leurs pays respectifs.

Une opération stratégique pour une meilleure sécurité urbaine

Cette initiative s’inscrit dans la vision politique des plus hautes autorités de l’État, déterminées à renforcer la sécurité des personnes et des biens tout en assainissant les espaces publics. Les mendiants concernés ont été conduits vers leurs pays d’origine grâce à des moyens de transport spécialement mobilisés pour l’occasion.

Par ailleurs, 187 mendiants étrangers en situation régulière, disposant de cartes consulaires et menant des activités commerciales, ont bénéficié d’une assistance particulière de leurs représentations diplomatiques.

Une prise en charge humanitaire pour les laissés-pour-compte

Au total, 592 mendiants étrangers et nationaux restent encore pris en charge sur le site dédié par le Comité Interministériel. Ces individus bénéficient d’un suivi sanitaire et de conditions de vie optimales en attendant d’autres mesures adaptées à leur situation.

Les rafles se poursuivent : une détermination sans faille

Conformément aux directives fermes des autorités étatiques, les opérations de retrait des mendiants se poursuivent. Elles visent non seulement à améliorer l’image de la capitale, mais aussi à offrir des solutions durables aux défis posés par la mendicité.

Ce rapatriement massif marque une étape cruciale dans les efforts de réorganisation sociale et de promotion de la sécurité publique au Tchad, tout en rappelant l’engagement des autorités à agir avec humanité et fermeté face aux défis urbains.

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