Mamane à N’Djamena : Quand l’humour soigne les maux de l’Afrique !
C’est dans une ambiance festive et humoristique que le célèbre humoriste nigérien Mamane, alias Mohamed Mustapha, a illuminé la scène de l’Institut Français de N’Djamena ce samedi 23 novembre 2024. Connu pour sa fameuse « République Très Très Démocratique du Gondwana », il a présenté son spectacle « Histoire pas drôle de l’Afrique », un mélange de rire et de réflexion qui a captivé un public tchadien et étranger venu nombreux.
Le public, composé de Tchadiens et d’expatriés, s’est déplacé en masse pour assister à cette soirée exceptionnelle. Représentants du gouvernement, le représentant du Premier ministre, personnalités diplomatiques comme l’ambassadeur de France, M. Éric Gérard , et des figures culturelles étaient également présents pour saluer l’un des humoristes francophones les plus emblématiques de sa génération.
Une ouverture sous le signe de la créativité et du partage
Avant même que Mamane n’entre en scène, l’ambiance était déjà à son comble grâce à une introduction hilarante du célèbre animateur culturel Riccardo N. Labe. Ce dernier a lancé avec un humour décalé :
« Ce soir, nous allons tous voyager physiquement, psychologiquement et mentalement… mais attention, le résultat pourrait être ventral ! Trop de rires risquent de vous faire chercher du paracétamol, mais heureusement, Mamane, cet excellent médecin, est là pour nous soigner. » déclare t- il .
Benjamin Weisz, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France et directeur de l’Institut Français du Tchad, représentant l’ambassadeur de France Éric Gérard et les personnels de l’ambassade et de l’institut français, a pris le relais avec un mot chaleureux :
« Cet institut est avant tout celui des Tchadiens. Il incarne une mémoire générationnelle où l’humour joue un rôle essentiel, en permettant de réfléchir tout en se divertissant. L’humour fait partie intégrante des industries culturelles et créatives, et nous sommes honorés de recevoir ce soir un maître dans cet art. » si on peut résumé ainsi !.
Il a également souligné l’engagement de la France envers la création culturelle au Tchad, rappelant que :
« L’humour peut faire rire, discuter, réfléchir, mais aussi vivre. Mamane est un modèle pour de nombreux jeunes humoristes tchadiens qui aspirent à se faire une place dans le monde du spectacle. »
Une performance inoubliable
À travers « Histoire pas drôle de l’Afrique », Mamane a offert une performance exceptionnelle où l’humour a servi de miroir pour refléter les absurdités historiques et actuelles du continent africain. Chaque anecdote, chaque satire, était une invitation à une réflexion collective sur les défis de l’Afrique, mêlant légèreté et profondeur.
Le public a répondu avec des éclats de rire et des applaudissements nourris, prouvant que Mamane a su captiver et marquer les esprits. À la fin du spectacle, l’humoriste n’a pas manqué de partager sa gratitude et a promis de revenir à N’Djamena pour un grand spectacle encore plus ambitieux.
Un public composé de Tchadiens et d’expatriés, a réagi avec des messages profonds et dans la foule, l’enthousiasme était palpable à la fin de spectacle :
une étudiante , a confié : « C’est un mélange parfait entre rires et réflexion. Mamane nous fait voir la réalité de l’Afrique sous un autre angle. »
Aussi un expatrié rencontré a la fin de spectacle, il a déclaré : « C’est incroyable de voir à quel point il parvient à nous faire rire tout en nous sensibilisant à des sujets aussi sérieux. »
Une autre tchadienne de passage, confie : « Ce spectacle était tout simplement incroyable. Mamane a une façon unique de nous faire rire tout en nous amenant à réfléchir sur des sujets sérieux. »
Une soirée mémorable pour l’humour africain
Cette soirée restera gravée dans les mémoires comme un moment de communion culturelle, où l’art de faire rire a transcendé les frontières pour devenir une plateforme de réflexion et d’espoir. Mamane, véritable ambassadeur de l’humour africain, a encore une fois prouvé que le rire est une arme puissante pour dénoncer, éduquer et inspirer.
Avec des artistes comme lui, l’avenir des industries culturelles africaines s’annonce prometteur, et N’Djamena, en accueillant des talents de cette envergure, confirme sa place sur la scène culturelle francophone.
Rendez-vous est pris pour le prochain spectacle !
MKA
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