Le Tchad fait face à un afflux massif de réfugiés fuyant la violence au Soudan, notamment dans la région du Darfour. En novembre 2024, plus de 710 500 nouveaux réfugiés ont franchi la frontière tchadienne, portant le nombre total de réfugiés enregistrés à plus d’un million. Cette situation place le pays au cinquième rang mondial en termes d’accueil de réfugiés par habitant.
Face à cette crise humanitaire, le gouvernement tchadien a réagi avec rapidité et engagement. Dès les premiers jours du conflit, il a mis en application la loi sur l’asile de 2020, garantissant aux réfugiés des droits essentiels : accès à la terre et à la sécurité foncière, liberté de mouvement et d’installation, ainsi que délivrance de cartes d’identité leur permettant d’accéder aux services publics.
En collaboration avec le HCR, le gouvernement a mis en place sept nouveaux sites d’accueil, un site de 15 000 places et dix extensions de camps existants, privilégiant un modèle d’intégration locale. Ces sites sont situés dans des zones offrant des opportunités économiques et un potentiel de renforcement des infrastructures de santé et d’éducation.
Toutefois, ces efforts ne suffisent pas à répondre aux défis croissants posés par l’augmentation continue du nombre de réfugiés. Le Tchad, l’un des pays les plus pauvres du monde, a besoin d’un soutien accru des partenaires internationaux pour assurer une réponse humanitaire, de développement et de paix durable face à cette crise migratoire sans précédent.
Source : HCR
ci-joint le rapport de Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR )
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