Une cérémonie solennelle d’installation des députés de la quatrième législature s’est tenue ce 4 février 2025 au Palais de la démocratie de Gassi, siège de l’hémicycle. Au total, 188 députés siégeront à l’Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans. Ces législateurs ont été élus lors des élections locales couplées du 29 décembre 2024. Les députés ont voté par acclamation le président de l’Assemblée nationale.

Les institutions se succèdent. Désormais, les conseillers nationaux cèdent leur place aux nouveaux députés élus. La cérémonie d’installation a débuté par la mise en place d’un bureau d’âge, présidé par le doyen d’âge de cette quatrième législature, Abderaman Djasnabaille, assisté de quatre secrétaires de séance parmi les plus jeunes députés. Ce bureau a conduit les travaux jusqu’à l’élection du président de l’Assemblée nationale.

Après l’appel nominatif des députés, une résolution a été adoptée pour servir de base juridique à cette cérémonie. Le bureau d’âge a accordé deux heures aux élus pour se concerter et soumettre leur candidature à la présidence de l’Assemblée nationale. À leur retour à l’hémicycle, le bureau d’âge a annoncé qu’une seule candidature avait été enregistrée, celle du député Ali Kolotou Tchaïmi.

Le nouveau président de l’Assemblée nationale de la quatrième législature a pris la parole pour remercier ses pairs et leur rappeler les défis qui les attendent. Il a affirmé que le processus de refondation du Tchad est déjà enclenché et que les députés accompagneront désormais le gouvernement dans la mise en œuvre de son programme politique. Le successeur d’Haroun Kabadi a ajouté que le rôle des parlementaires est de voter les lois, contrôler l’action gouvernementale, évaluer les politiques publiques et superviser l’exécution des lois.

Une autre séance plénière est convoquée pour le jeudi 6 février afin de procéder à l’élection des autres membres du bureau de l’Assemblée nationale.

Le nouveau président de l’Assemblée est né le 1ᵉʳ janvier 1972. Il a occupé plusieurs postes administratifs, publics et militaires. À cela s’ajoutent des fonctions au sein du Mouvement patriotique du salut (MPS).

KMM