Bogota, un tournant historique pour la justice internationale. Cette semaine, la capitale colombienne a accueilli la conférence du Groupe de La Haye, rassemblant 32 États issus des cinq continents autour d’un objectif commun : mettre fin au génocide à Gaza et faire respecter le droit international humanitaire.
Dans un contexte marqué par l’escalade des violences et une impunité persistante, les participants ont parlé d’une seule voix pour exiger des actions concrètes face aux violations graves commises contre les populations civiles palestiniennes.
Six mesures phares proposées :
- Embargo total sur les armes à destination d’Israël ;
- Fermeture des ports et infrastructures aux navires transportant du matériel militaire ;
- Révision des contrats publics avec les entreprises impliquées dans l’occupation illégale ;
- Sanctions ciblées contre les responsables politiques et militaires impliqués ;
- Soutien accru aux mécanismes de la Cour pénale internationale (CPI) ;
- Poursuites judiciaires pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Une mobilisation sans précédent
Cette conférence marque un élan inédit de solidarité juridique et diplomatique, porté par des pays d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Europe. Ils appellent à rompre avec l’inaction et à faire du droit international un rempart contre la barbarie.
L’un des points centraux reste la responsabilité personnelle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, déjà visé par des procédures en cours à la CPI. Les États réunis à Bogota souhaitent accélérer ces démarches et en faire un exemple pour les générations futures.
« Le silence est complice. Il est temps d’agir pour la justice et la dignité humaine », a déclaré un délégué sud-américain en clôture des travaux.
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