N’Djamena/New York, 23 septembre 2025 – En marge des travaux de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies, le Tchad s’est fait entendre lors d’une Table-ronde de haut niveau consacrée à la paix climatique. À cette occasion, le ministre de l’Environnement, M. Hassan Bakhit Djamous, président du Réseau des pays vulnérables et fragiles face au changement climatique, a lancé un appel pressant pour un accès amélioré et équitable aux financements climatiques.
Dans son allocution, le ministre a rappelé la double vulnérabilité de pays comme le Tchad, confrontés à la fois aux impacts du réchauffement climatique, aux tensions sécuritaires et à des besoins humanitaires élevés. « La justice climatique exige que les financements atteignent en priorité les contextes fragiles », a-t-il souligné devant ses pairs et partenaires internationaux.
Des propositions concrètes pour un financement adapté
Afin de renforcer l’efficacité du Baku Hub Partnership, le ministre tchadien a mis sur la table plusieurs propositions majeures :
- Création d’un guichet unique dédié aux contextes fragiles ;
- Intégration du nexus climat-sécurité dans les mécanismes de financement ;
- Promotion d’instruments financiers innovants adaptés aux réalités des pays vulnérables ;
- Mise en place d’un fonds spécialisé pour les contextes climat-conflit ;
- Élaboration de procédures d’urgence face aux crises climatiques aiguës.
Un appel à l’action pour la COP30
En conclusion, le ministre Hassan Bakhit Djamous a invité la communauté internationale à transformer la COP30 au Brésil en un « tournant historique » où l’ambition climatique devient non seulement un moteur de paix, mais aussi une ancre pour de nouvelles alliances stratégiques.
« La paix climatique n’est pas un slogan, mais une exigence pour l’avenir de nos peuples », a-t-il insisté, appelant à des engagements concrets et solidaires.









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