Appelé « Daraba » dans le dialecte arabe tchadien, le gombo, l’abelmoschus esculentus est très souvent utilisé dans les recettes tchadiennes comme chez les créoles et d’autres africains.
« Le Tchad, pays sahélien et enclavé, soumis à tous les aléas climatiques, outre les arbres fruitiers, les principales cultures pratiquées sont les gombos, la tomate, l’ail, l’oignon, le haricot, la patate, pomme de terre, le piment, le maïs, l’arachide, le sésame, le sorgho, le mil, le blé, … Parmi toutes ces cultures, le gombo occupe une place de choix, car il est considéré comme indispensable condiment de la ménagère. Dans une famille tchadienne, Trois (3) sur cinq (5) consomme le gombo quotidiennement tous les jours. Contrairement aux autres espèces, la culture du gombo est répandue pratiquement sur l’ensemble du pays. Malgré son importance, le gombo n’a jamais fait l’objet d’un programme de recherche au niveau national.
Le gombo est un légume typique de l’alimentation africaine. On le trouve également dans le sud de l’Europe, en Inde, au Moyen-Orient, aux Antilles et en Amérique du Sud. Le gombo, aussi appelé « okra », est consommé cru, cuit et parfois sous forme déshydratée.
Le bienfait du gombo, contribue à la formation des os et des dents, ainsi qu’au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles, dont le cœur ; A savoir aussi, dont le gombo cru et le gombo bouilli sont des sources de magnésium.
Pour son gout, ce légume d’un vert éclatant, au gout doux, proche de l’aubergine, possède un signe distinctif qui débuter les palais non avertis ; le gombo est mucilagineux. Une fois coupé et écrasé, il gonfle au contact de l’eau. Ideal pour épaissir soupe et ragoûts.
Le gombo aide à diminuer le cholestérol. Non seulement le gombo est excellent pour le transit, mais c’est aussi un très bon régulateur de cholestérol, partie grâce à sa forte teneur en fibres. En outre, il ne contient aucun cholestérol et très peu de graisse. »
Selon certaine recherche, le gombo est un bon aliment pour le diabète. Le gombo contrôle le diabète. Utilisé depuis des siècles pour prévenir et traiter le diabète, les graines de gombo ont la particularité de réduire la glycémie à jeun. En effet, elles inhibent l’enzyme alpha-glucosidase qui compose les glucides et améliorent donc la sensibilité à l’insuline des cellules.
« Il est quelque fois recommandé, de boire de l’eau de gombo pour lutter contre le diabète, l’asthme, le cholestérol et plusieurs autres maladies.
La consommation de gombo cru est aussi bénéfique. Quant aux recettes, on pourra aisément consommer le gombo, cru en salade ; blanchi pendant 5 minute mais attention évité que le gombo devient pâteux s’il est trop cuit. En soupe, à la mode antillaise ; en ragoût, façon cajun.
Le gombo règle la faim. Il est riche en fibres solubles, qui permettent de prolonger la sensation de satiété, de rester rassasié plus longtemps, d’atténuer les fringales et donc, de mieux contrôler son poids. Le gombo lutte aussi contre la fatigue ; les graines du gombo contiennent des antioxydants et des polyphénols qui favorisent le stockage du glycogène dans le foie et augmente donc l’Energie des cellules.
Ou trouver du gombo ? en saison, le gombo se trouve frais sur les étals des marchés. Certaines grandes surfaces le proposent surgeler, en conserve ou mariné. »
0 commentaires