Dans le cadre de la lutte contre les maladies hydriques, en particulier le choléra, le ministère de la Santé publique et de la Prévention du Tchad, à travers le Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP), a officiellement lancé une campagne de sensibilisation d’envergure dans les dix arrondissements de la ville de N’Djamena. Cette initiative est mise en œuvre par l’Organisation non gouvernementale ESEDD (Éducation Santé Environnement et Développement Durable).

Cette campagne, qui s’inscrit dans les actions soutenues par le Fonds de lutte contre les pandémies, vise à informer et éduquer les populations sur les bonnes pratiques d’hygiène à adopter pour prévenir les maladies d’origine hydrique, notamment le choléra, une infection diarrhéique aiguë à fort potentiel épidémique.

Pendant deux mois, des caravanes de sensibilisation sillonneront les principaux marchés, centres de santé, médias locaux et autres lieux publics stratégiques. L’ONG ESEDD, déjà reconnue pour son engagement communautaire, déploiera des supports pédagogiques adaptés (affiches, dépliants, messages radiodiffusés, etc.) pour toucher un maximum de citoyens dans les dix arrondissements de la capitale.

Alors que le choléra continue de représenter une menace sanitaire récurrente au Tchad, cette opération de proximité ambitionne non seulement de prévenir de nouvelles flambées épidémiques, mais également de renforcer les réflexes de santé publique à long terme.

En mobilisant la population autour d’un objectif commun — la prévention des maladies hydriques — le ministère de la Santé et ses partenaires démontrent une volonté ferme d’ancrer une culture d’hygiène et de vigilance sanitaire durable à N’Djamena.

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