HAMA : une journée de réflexion, d’information et de sensibilisation des acteurs de média au respect de textes juridiques régissant l’écosystème médiatique national.

Ecrit par admin

juillet 5, 2024

Ce mercredi, 3 juillet 2024, la haute autorité des media audiovisuel (HAMA) organise une journée de rencontre avec les responsables des médias dans la grande de conférence du CEFOD.

La haute autorité des médias audiovisuel dans sa mission régalienne d’informer et de sensibiliser les acteurs des médias au respect de textes juridiques régissant l’écosystème médiatique national organise ce jour-ci, cette journée pédagogique pour promouvoir une meilleure imprégnation des outils juridiques et déontologiques de base afin de protéger le métier du journalisme professionnel des assauts des influenceurs et autres internautes et leaders d’opinion très activent sur les réseaux sociaux.

En effet, cette journée de rencontre repartie sur deux axes dont le premier commence avec l’intervention de monsieur Betel Miaroum, responsable du département des médias à la HAMA, fait l’état de lieu des médias au Tchad, divisé en deux grandes périodes : avant et après 1990. Ensuite, monsieur Touroum Geoffray, responsable également à la HAMA aborde à son tour, l’épineuse question de cahier de charge type media audiovisuel. Et enfin, monsieur Ali Mbodou responsable des services juridiques à la HAMA, pour finir déroule la compilation des articles dans un rappel des dispositions juridiques sur les medias.

Puis, sans transition, s’entame la deuxième phase par un jeu fructueux de questions-réponses sur tout ce qui touche l’environnement médiatique national, sur tous les angles. À travers les contributions et suggestions des uns et autres, les responsables de la HAMA en prennent bonne note. Cependant, il convient de noter, le débat est en grande partie focalisée sur la loi 20, la loi 30 et la loi 32, sans oublier les restes. Mais comme l’objectif de la journée est informationnel et pédagogique, la responsabilité sociale des journalistes occupe une place prépondérante dans le débat. Car, sans déontologie ni respect de l’éthique et de la loi régissant les media, le journalisme perdra sans doute ses lettres de noblesse ainsi que sa crédibilité informationnelle ; lorsqu’elle partage le même espace avec les réseaux sociaux et ses influences avec leur kyrielle de fake-news.

C’est ainsi que la HAMA, dans l’esprit d’un processus dynamique et positif invite tous les acteurs du media de participer activement à ces genres de rencontres pédagogiques. D’ailleurs, elle ne sera ni la première ni la dernière lorsqu’il s’agit de trouver ensemble des solutions aux problèmes qui minent l’écosystème médiatique national. Cela montre combien de fois la HAMA est soucieuse de faire comprendre à tous les acteurs des médias publics et privés qu’elle joue un rôle de soutien et non de persécution. Et, cela se justifie par le nombre sans cesse croissant des médias qui éclosent depuis 1990 à nos jours. Cette autorisation sans limite ni restriction traduit l’assouplissement des lois régissant les médias qui favorise la parution des médias de tout genre afin de contrer toute possibilité de position de monopole au puissant lobby de contrôler le monde des médias.
Il va sans dire, l’écosystème médiatique ne cesse de grandir en dépit de 207 médias, tout genre confondu, publics comme privés qu’il compte présentement. C’est pour éviter la concurrence déloyale que la HAMA est très regardante en matière de respect de l’éthique, de la déontologie et des lois en vigueur. Par ailleurs, la HAMA exhorte les médias en ligne de ne pas faire l’amalgame entre la presse écrite et la presse audiovisuelle dès lors que chacune à son de domaine de compétence propre. Tout comme elle fait comprendre, la loi sur le régime de presse n’interdit pas à la presse écrite de basculer dans l’audiovisuelle et inversement selon les textes définis par la loi. Il est cependant vrai, le numérique avance à une vitesse fulgurante mais la tendance n’a pas force de loi pour violer les règles établies.

En fin de compte, la rencontre nous fait comprendre, l’écosystème médiatique représente un grand arbre national, sous lequel tous les médias cohabitent, publics comme privés. Et pour qu’il y est une bonne cohabitation, il faut nécessairement une bonne législation pour garantir la liberté de tous.  
AHMED.COM

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