Chaque 19 août, la communauté internationale se rassemble pour célébrer la Journée Mondiale de l’Aide humanitaire, une occasion de reconnaître le travail des humanitaires du monde entier. Cette année, à N’Djaména, la capitale tchadienne, cette journée a pris une signification particulière en étant célébrée aux côtés des sinistrés des inondations de Farcha Milezi, dans le 1er arrondissement.

La cérémonie a été lancée officiellement par le maire de la commune du 1er arrondissement, qui a souhaité la bienvenue aux sinistrés. Rassurant ces derniers, il a souligné que toute la population de son arrondissement est solidaire, peu importe leur origine ou lieu de départ. Le maire a également rappelé que le gouvernement a déjà pris l’initiative d’assister tous les sinistrés sans exception.

Prenant la parole, Dr Blanche Anya, coordinatrice humanitaire adjointe des Nations Unies, a souligné les graves conséquences des inondations au Tchad, qui ont non seulement causé des dégâts matériels, mais pourraient également engendrer des maladies de masse. Elle a insisté sur le rôle crucial des ONG nationales et internationales dans la gestion de ces crises humanitaires.

Sous le haut patronage de la ministre de la Solidarité et des Affaires humanitaires du Tchad, Madame Fatimé Boukar Kossei, la journée a été l’occasion de réitérer l’engagement du gouvernement tchadien, sous la direction du président de la république Mahamat Idriss Déby Itno, à assurer l’accès à l’aide humanitaire. La ministre a lancé un plaidoyer pour une aide accrue de la part des partenaires internationaux, soulignant que l’État tchadien ne peut faire face seul aux conséquences du changement climatique, responsables de ces inondations dévastatrices.

Madame Fatimé Boukar Kossei a salué l’engagement des professionnels humanitaires, tant au niveau national qu’international, pour leur rôle vital dans la préservation de la dignité humaine. Elle a également appelé à une action collective et coordonnée pour renforcer les capacités des communautés locales à s’adapter aux nouvelles réalités climatiques.

Pour égayer les sinistrés, notamment les enfants, un groupe de danse traditionnelle a été invité, apportant un moment de joie et de répit dans une situation difficile.

La journée s’est poursuivie par un geste symbolique en lien avec le thème de l’année : « Accès humanitaire et changement climatique. » La délégation s’est rendue à Sabangali pour planter des arbres, un acte fort pour rappeler que la lutte contre le changement climatique est essentielle pour sauver l’humanité.

Ainsi, en ce jour symbolique, le Tchad a réaffirmé son engagement en faveur de l’aide humanitaire et de la protection des plus vulnérables, tout en renforçant sa collaboration avec les agences internationales et les ONG.