L’ex-politico-militaire et membre du CNT, le Professeur Bachar Assed Mohamed Aguid, conseiller national de la Transition (CNT) a organisé une tournée inopinée, ce lundi 20 mars 2023 dans deux grands marchés de la capitale, à Dembé et marché à Mil sur la question relative au phénomène de flambé de prix des produits de première nécessité sur les marchés à l’approche de mois du ramadan. Cette descente est pour s’imprégner des prix des denrées alimentaires, afin de préparer un plaidoyer au Conseil National de la Transition (CNT) afin de prendre de mesures pour répondre à la problématique. L’exonération de tous droits et taxes sur les produits alimentaires de premier nécessité ; surtout aussi, sur la plainte des commerçants sur les taxes et la tracasserie routière et douanière.

D’après le Conseiller national, il est inscrit dans le cadre de programme des activités du CNT, la lutte contre la flambée des prix des produits de grande consommation. Cette démarche du conseiller, le Professeur Bachar Asse Mohamed Aguid de se rapprocher pour écouter les commerçants, est une meilleure possibilité de constater leur situation pour prendre des mesures qui s’imposent citer ci-haut et cette démarche entre dans la droite ligne du conseil national de la transition. Il ajoute que « le CNT est chargé de veiller à l’application de ces mesures, effectue régulièrement des contrôles sur le terrain pour voir l’évolution de la situation ».

Pour renforcer ces opérations le conseiller du CNT le Professeur Bachar Asse Mohamed Aguid, a effectué cette descente à travers des visites de quelques boutiques et détaillants de certains marchés de la capitale, afin de faire un plaidoyer pour apporter un changement dans le quotidien de tchadien, qui souffre énorme et surtout sur cette question de la cherté de la vie. Il ajoute que « Le CNT se préoccupe de la situation de ses citoyens donc c’est une raison qui l’a amené à faire cette descente. Selon le conseiller ; il est ici pour faire un constant réelle de la situation et transmettre fidèlement ces informations.  « En ce période de ramadan, il est très nécessaire de soutenir ceux qui jeûnent sans manger, ni boire pendant 30 jours avec cette situation économique très dure partout ».

 Après avoir interrogé, tour à tour de certains commerçants par le conseiller, une vendeuse de poisson à Dembé, explique « dernièrement les produits sont devenu très chères, puis il en manque de la clientèle et cela cause plus de perte de nos produits (Poissons) qui pourrissent. Heureusement, il y a cela quelques jours, la ministre du Genre et de la solidarité nationale Mme Amina Priscille Longoh était de passage, puis elle a vu leur situation pour leurs offre (4) congélateurs pour le soutenir. ». dit-elle.

Quelques commerçants interrogés par la suite, ont dit presque la même chose par rapport aux prix et à la clientèle, à savoir « les clients sont rares à cause de cette situation économique trop dure et aussi les produits en provenance de nos régions du Tchad, sont devenus même très chers à l’exemple de l’ail, puis on peut noter, un bon nombre d’autres produits qui ont doublés de prix, en dehors des oignons et quelques rares denrées qui vont peut-être grimper bientôt, pendant le ramadan ».

 A 72 h, du mois sacré de ramadan, le prix de denrée alimentaire a grimpé malgré la crise économique qui se vit au sein de la population : le Coro de l’ail qui se vendait à 2000 FCFA est monté à 3000 FCFA, Le 5 litre d’huile de 8000 FCFA est à 10.000 FCFA , le sac  50 Kg du sucre de 37 500 FCFA est monté à 39 000 FCFA ,sucre de 10 Kg de 9000 FCFA est à 9500 FCFA ,Le sac de datte du soudan est vendu à 100.000 CFA ,le Coro de date soudanais  à 3500 FCFA, le gingembre de 2000 FCFA est monté à  2500 FCFA . A vrai dire, sur tout le produit on constate qu’on a ajouté plus de 500 FCFA à 1000 FCFA sur chaque produit, selon certains commerçants les prix seront en hausse pendant le période de ramadan.

Au faite, certains commerçants importateurs n’appliquent pas les normes arrêtées par le gouvernement à respecter les prix et augmente anarchiquement, la dynamique est suivie dans l’ensemble. Toutefois, normalement les commerçants fautifs seront soumis à des sanctions, mais souvent les arguments sont les mêmes augmentations de prix par le grossiste et la tracasserie douanière. Le conseiller a invité les commerçants à répercuter les mesures gouvernementales à respecter le prix fixé pour le bonheur des consommateurs. Les denrées alimentaires concernées par ces mesures sont les produits de premier nécessité comme le riz, le mil l’huile et le sucre.

MKA