N’Djamena, 25 juin 2025 – Dans l’enceinte majestueuse de la Cour Suprême du Tchad, une audience solennelle a consacré ce mercredi 25 juin l’entrée en fonction officielle des nouveaux membres de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA). Il s’agit de Madame Halime Assadya Ali, nouvelle Présidente de l’institution, et du Conseiller Doubaye Kletouin, tous deux investis de la lourde responsabilité de veiller à l’équilibre et à la régulation de l’espace médiatique tchadien.
L’audience a été ouverte par le Président de la Cour Suprême, Samir Adam Annour, qui a ordonné au Greffier en chef de procéder à la lecture de l’acte de nomination des deux personnalités, marquant ainsi le début officiel de la cérémonie.
Le Procureur Général de la Cour Suprême, M. Issa Tom, prenant ensuite la parole, a tenu à rappeler le cadre juridique qui régit l’action de la HAMA, notamment la loi n°032/PR/2018 du 03 décembre 2018, ratifiant l’ordonnance n°016/PR/2016 du 31 décembre 2016. Dans son propos, il a insisté sur la complexité et la délicatesse des missions de la HAMA, soulignant que « la régulation de l’information, dans un pays comme le nôtre, est un exercice exigeant, dans un environnement de communication en mutation constante depuis la libéralisation des médias suite à la Conférence nationale souveraine de 1993 ».
Halime Assadya Ali, désormais première responsable de l’institution, entre dans ses fonctions dans un contexte marqué par la montée en puissance des médias numériques et les défis de la désinformation. Elle devra, aux côtés de ses collègues, assurer la promotion d’une presse libre, responsable et éthique, tout en consolidant les acquis démocratiques dans le domaine de l’information.
Cette prestation de serment est un signal fort envoyé aux acteurs du paysage médiatique tchadien, rappelant que la régulation des contenus audiovisuels et écrits reste une mission de service public, placée sous le sceau de la rigueur, de la transparence et de la responsabilité.
Avec cette nouvelle équipe, la HAMA s’apprête à relever les défis de la régulation dans un environnement médiatique de plus en plus complexe et connecté.
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