N’Djamena , la capitale du Tchad, fait face à des défis environnementaux majeurs, notamment la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse. Ces problèmes sont aggravés par le manque d’espaces verts, la pollution, les inondations et une exploitation insuffisante des ressources en eau souterraines. Pour mieux comprendre ces enjeux, nous avons recueilli les avis d’experts et des habitants, tout en examinant les efforts des associations locales et les stratégies nécessaires pour lutter contre ces phénomènes.

Après un État des Lieux Alarmant, il se trouve que Ndjamena est souvent décrite comme une ville « vierge sans espace vert ». Les rares arbres qui y poussent sont souvent négligés et finissent par mourir faute d’entretien. Le paysage urbain est dominé par la pollution des engins motorisés et l’abandon de bouteilles en plastique qui contribuent à la dégradation des sols. Seulement 2 habitants sur 10 plantent des arbres chez eux, malgré la présence abondante d’eaux souterraines non exploitées pour le reboisement.

Vue de L’Expertise Locale, Selon Mahamat Saleh, un étudiant en environnement, la situation est critique. « Nous assistons à une dégradation accélérée des terres en raison de la déforestation, de la surexploitation des ressources et du manque de sensibilisation environnementale. Les initiatives de reboisement sont souvent limitées à des événements ponctuels, sans suivi adéquat. »

Avis d’un Expert, un spécialiste en environnement, explique :

« La dégradation des terres à N’Djamena est principalement due à l’urbanisation rapide, à la surexploitation des ressources naturelles et au manque de pratiques agricoles durables. La désertification avance à un rythme alarmant, exacerbée par les conditions climatiques arides et les activités humaines non contrôlées, comme l’abattage illégal des arbres et la production de charbon de bois. Pour contrer ces tendances, il est crucial de mettre en place des stratégies de reboisement efficaces et d’éduquer la population sur l’importance de l’environnement. »

Pourtant la Voix de la Population se soulève ; Pour les habitants de Ndjamena, le manque de civisme et de sensibilisation est un problème central.

« On nous dit de planter des arbres lors des journées dédiées à l’environnement, mais après ces événements, plus personne ne s’en préoccupe, «  explique Mariam, une résidente. « Les arbres meurent parce que personne ne les arrose. »

Issakha Adoum, une habitante de N’Djamena, partage :

« Il est rare de voir des arbres dans notre quartier. Seulement 2 sur 10 personnes plantent des arbres chez eux. Nous avons de l’eau souterraine, mais elle n’est pas utilisée pour le reboisement. Il manque de civisme et de sensibilisation parmi nous. Les écoles et les associations devraient faire plus pour nous éduquer sur ces enjeux. »

Pourtant les efforts des Associations ne manquent pas.

Des associations locales se mobilisent pour la gestion durable des terres et la lutte contre la désertification. Cependant, ces initiatives sont souvent mal suivies et manquent de coordination. « Nos efforts sont limités par un manque de ressources et de soutien, » déplore un membre de l’association Green Chad. « Nous avons besoin de stratégies plus efficaces et de mécanismes de suivi pour assurer le succès de nos projets. »

Il faut nécessairement de Stratégies et des Solutions, pour contrer l’avancée du désert et la dégradation des terres, il est crucial de développer des stratégies durables et des mécanismes efficaces. Une approche holistique est nécessaire, incluant la formation et la sensibilisation de la population, l’exploitation des ressources en eau souterraines pour le reboisement, et la promotion de l’utilisation du gaz butane pour réduire la dépendance au charbon de bois.

Le Rôle des Médias ne doit être perdu de vue.

En effet Les médias jouent un rôle vital dans la sensibilisation et la conscientisation du public. MEDD.TV INFO, une entreprise de Media en ligne dédiée à l’environnement et au développement durable, s’efforce d’informer, de former et d’innover pour mieux prévenir les problèmes environnementaux. « Notre objectif est de renforcer la couverture médiatique des thématiques liées à la dégradation des terres et de former les journalistes à mieux traiter ces sujets, » affirme son promoteur.

La lutte contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse à Ndjamena nécessite une mobilisation collective et des efforts soutenus. En combinant l’expertise locale, la voix des citoyens, le soutien des associations et le pouvoir des médias, il est possible de développer des solutions durables pour protéger l’environnement et améliorer la qualité de vie des habitants.

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