Par la rédaction de MEDD TV INFO TCHAD VERT

Selon un rapport fascinant publié par le site scientifique Timeanddate, notre planète pourrait battre un record de vitesse de rotation sur elle-même à trois reprises en 2025 : les 9 et 22 juillet ainsi que le 5 août. Ces journées, imperceptiblement plus courtes pour nous, seront parmi les plus brèves jamais enregistrées depuis le début des mesures de haute précision.

Le phénomène, bien que mesuré en millisecondes, intrigue profondément la communauté scientifique. Le 5 août 2025 devrait ainsi durer 1,51 milliseconde de moins que la durée moyenne d’une journée (86 400 secondes). Ce raccourcissement, quasi invisible à l’échelle humaine, est pourtant lourd de conséquences pour les systèmes de chronométrage international, basés sur la rotation terrestre.

Une planète en accélération… contre toute attente

Traditionnellement, les scientifiques s’attendaient à un ralentissement progressif de la rotation terrestre, causé entre autres par les forces gravitationnelles de la Lune. Or, c’est une accélération soudaine qui est observée, remettant en question certains modèles géophysiques établis.

Parmi les hypothèses avancées, on évoque :

• Les mouvements complexes du noyau terrestre, en perpétuelle agitation sous la croûte,
• La fonte accélérée des glaciers, redistribuant la masse terrestre et modifiant la dynamique de rotation,
• Des phénomènes climatiques extrêmes qui influencent la répartition atmosphérique,
• Et même une position particulière de la Lune, plus éloignée de l’équateur terrestre lors de ces jours précis.

Vers une révolution du temps mondial ?

Cette anomalie pourrait entraîner un bouleversement historique du temps universel coordonné (UTC). En effet, pour la première fois depuis l’introduction des secondes intercalaires dans les années 1970, les experts envisagent la soustraction d’une seconde — une « seconde intercalaire négative » — d’ici 2029, pour réaligner les horloges atomiques avec la rotation réelle de la Terre.

Un tel ajustement aurait des conséquences non négligeables sur les réseaux informatiques mondiaux, les systèmes de navigation GPS et même certaines transactions financières sensibles au millième de seconde.

Un mystère scientifique toujours non élucidé

Physiciens, astronomes et géophysiciens s’accordent à dire que les causes exactes de cette accélération restent floues. Aucun modèle atmosphérique ou océanique connu ne semble suffisant pour expliquer l’ampleur de la variation observée. Ce qui ouvre la voie à de nouvelles recherches sur l’intérieur profond de la Terre, encore largement méconnu.

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En résumé, ce léger gain de millisecondes pourrait bien annoncer une révolution silencieuse mais cruciale : celle de notre rapport au temps et de notre compréhension des mécanismes internes de la planète Terre.

📌 Un phénomène à suivre de très près dans les années à venir…

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