Mongo, province du Guéra – Le marché hebdomadaire de la ville de Mongo, point névralgique des échanges commerciaux dans la région, est le reflet d’une réalité amère pour les habitants. Ce mercredi, un constat alarmant a été dressé par un reporter de MEDD.TV INFO TCHAD VERT sur la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité, exacerbant l’extrême pauvreté qui sévit déjà dans la région.
Le sorgho, aliment de base pour une grande partie de la population tchadienne, a vu son prix tripler en 2024. Le prix d’un coro de sorgho, qui se vendait autrefois à des prix raisonnables, atteint désormais entre 1000 et 1100 FCFA. Cette hausse brutale du prix crée une inquiétude généralisée chez les habitants, pour qui cet aliment constitue l’essentiel des repas quotidiens.
La situation est encore plus préoccupante pour les haricots, un aliment riche en protéines mais devenu quasiment inaccessible. Un coro de haricots, qui se vend aujourd’hui entre 2250 et 2500 FCFA, est non seulement cher, mais se fait également de plus en plus rare sur les étals du marché. Cette pénurie, combinée à la flambée des prix, laisse les habitants dans une situation désespérée, d’autant plus que peu de solutions immédiates semblent envisageables.
Les espoirs des habitants se tournent désormais vers la prochaine récolte, dans l’attente d’une éventuelle baisse des prix et d’un retour à une stabilité alimentaire. Toutefois, cette situation soulève des questions sur les causes profondes de cette flambée des prix, notamment la sécheresse, les difficultés logistiques, et l’impact des fluctuations du marché international.
Jonas





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