COP28-Dubai : la France signe trois partenariats internationaux qui matérialisent son soutien aux pays du Sud dans la transition et la lutte climatique.

COP28-Dubai : la France signe trois partenariats internationaux qui matérialisent son soutien aux pays du Sud dans la transition et la lutte climatique.

Ecrit par MEDD TV INFO

décembre 4, 2023

Depuis 1995, ce sommet réunit chaque année les États signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), soit 197 pays et l’Union européenne.

Cette année, la COP28 se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis, sous présidence émirienne. Un très grand nombre de chefs d’État et de gouvernement seront présents et jusqu’à 100 000 représentants de gouvernement, de collectivités et d’acteurs non étatiques (ONG, entreprises, etc.) sont attendus à ces deux semaines de négociations et d’événements parallèles.

Événement majeur du calendrier climatique international de 2023, cette conférence donnera lieu au premier bilan mondial de l’action climatique depuis l’Accord de Paris, conclu lors de la COP21 en 2015. Les pays devront se mettre d’accord sur les conclusions à tirer de ce bilan mondial.

Premièrement, cela implique de constater l’écart significatif des actions par rapport aux objectifs de l’Accord de Paris : limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C, s’adapter au changement climatique et réorienter la finance mondiale pour qu’elle contribue à la lutte contre le changement climatique. Deuxièmement, des recommandations seront proposées sur les suites à donner en ce qui concerne l’ambition mondiale pour repositionner la communauté internationale sur la bonne trajectoire en vue d’atteindre ces objectifs. La question de la sortie à terme des énergies fossiles sera, dans ce cadre, centrale.

Cette COP28 sera également attendue par les pays en développement sur les questions d’adaptation et de finance, en particulier sur le fonds pertes et préjudices qui constitue l’une des avancées notables de la COP27, devant désormais être opérationnalisée.

La COP28 (30 novembre –12 décembre 2023) sera sans doute la COP la plus fréquentée de l’histoire. Alors que l’urgence climatique commande que nous accélérions l’ambition durant cette décennie critique, cette COP, qui tirera le premier bilan mondial de l’Accord de Paris, est très attendue. Elle sera donc importante pour forger un consensus, que ce soit sur les conséquences à tirer du bilan mondial, la sortie des énergies fossiles, l’objectif mondial d’adaptation, la création du fonds de réponse aux pertes et préjudices ou les financements climat à destination des pays en développement. Selon le Président Français.

Prenant la parole à cet assise, le Président français Emmanuel Macron dans son intervention a dit « La France entend porter ce message simple de sursaut. Elle le fait comme Nation souveraine, engagée au respect de ses objectifs climatiques. »

 Il a indiqué l’élaboration de plan et la planification écologique que la France a mis en œuvre « à travers la stratégie énergie-climat et la stratégie nationale bas carbone, cette ambition d’une écologie qui nous permette de conjuguer décarbonation et industrie, amélioration des modes de vie et renforcement de notre souveraineté. C’est par l’innovation, la science, l’efficacité productive que nous bâtirons une Nation plus prospère et plus durable. » Pour lui, « C’est la voie pour réduire, en 2030, les émissions de plus de moitié et pour sortir des énergies fossiles en 2050 en atteignant la neutralité carbone ».

La France agit en Europe et unit ses efforts à ceux de ses partenaires pour tenir notre objectif d’être le continent le plus vert du monde. Nous avons, en Européens, décidé et déjà lancé de vastes chantiers pour rénover et décarboner notre industrie, notre agriculture, nos modes de transport et de logement. En portant toujours une volonté de progrès, de solidarité et d’accompagnement de chacun. Sur ce chemin exigeant, à l’échelle du continent, nous atteindrons la neutralité carbone d’ici moins de trente ans. Mais le sursaut doit être mondial. Ce sursaut est l’une de vision de Emmanuel Macron Président de la République française, lors de ce forum de Dubaï.

Dubaï doit être le moment où nous prenons collectivement des engagements irréversibles et concrets sur le sujet. Cet effort de substitution et d’évitement a un coût. Dubaï doit donc, aussi, prolonger le sursaut de financement dessiné en juin à Paris.

Pour Emmanuel Macron, « Si la France fait en la matière toute sa part, 7,6 milliards d’euros consacrés à la solidarité internationale sur le climat, les financements publics sont aujourd’hui insuffisants. L’ensemble des acteurs financiers internationaux doivent converger et mettre les fonds disponibles au service de la transition écologique et énergétique. Avec le Pacte de Paris pour les peuples et la planète, établi en juin dernier, la France et ses partenaires se sont engagés sur des principes simples. Aucun État ne doit avoir à choisir entre son développement et la protection de la planète. Au contraire, les ressources financières publiques et privées, au sein d’une nouvelle architecture financière mondiale, doivent être employées à l’atteinte simultanée de ces deux objectifs. Nous mettrons en lumière, lors de cette COP, les premiers résultats significatifs de l’ambition du Pacte de Paris. Nous porterons aussi notre combat, indissociable du combat climatique, pour la protection de la biodiversité et la sauvegarde de nos océans et de nos forêts. Dubaï est donc un rendez-vous majeur. Bilan de l’Accord de Paris, sortie des énergies fossiles, effort de solidarité internationale. Ce sursaut solidaire passe aussi par l’adoption de l’accord trouvé sur le fonds pertes et préjudices, qui vise à réparer les destructions massives liées aux événements climatiques extrêmes, en se concentrant sur les plus vulnérables et en élargissant la base des donateurs au-delà des seuls pays développés ».

A l’occasion de cette COP, la France a déjà signé 3 partenariats internationaux qui matérialisent son soutien aux pays du Sud dans la transition et la lutte climatique. Au profit de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, un partenariat de 100 millions de dollars axé sur la préservation et l’utilisation durable des zones riches en carbone et en biodiversité, financé par la France, l’UE et d’autres partenaires. Au profit de la République du Congo, un partenariat de 50 millions de dollars en faveur de la biodiversité et du climat (reforestation et protection des aires marines), financé par la France et l’UE. Au profit, de la République démocratique du Congo, la France et leurs partenaires internationaux annoncent un partenariat de 62M$ pour soutenir l’ambition de la RDC en faveur de la biodiversité et du climat (3 décembre 2023).

En effet ,le partenariat s’articule autour de 3 axes  a savoir la Conservation et gestion durable des forêts, des tourbières et des zones clés pour la biodiversité, en associant pleinement les communautés locales ; Développer les investissements privés dans la nouvelle économie climatique dans l’agriculture durable, la foresterie durable et la transformation du bois dans le pays, les plantations forestières pour la production de bois et de charbon de bois, les énergies renouvelables, la cuisine propre (y compris la cuisine électronique) et l’écotourisme et enfin la mise en place d’un cadre politique et institutionnel national solide pour développer des crédits carbone à haute intégrité sociale et environnementale.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la France, les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Bezos Earth Fund, le Fonds d’amorçage des Country package (qui comprend la France, la Fondation Walton, Conservation international et la Fondation Moore) ont annoncé un soutien initial de 62M$ pour la Nouvelle économie du climat de la RDC.

Vous pouvez aussi aimer …

𝐋𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐃é𝐬𝐞𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐒é𝐜𝐡𝐞𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 : 𝐘𝐎𝐔𝐓𝐇 𝐕𝐎𝐋𝐔𝐍𝐓𝐄𝐄𝐑𝐒 𝐂𝐇𝐀𝐃 𝐀𝐂𝐓4𝐒𝐃𝐆 𝐞𝐧 𝐀𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐥’É𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐃𝐣𝐢𝐥_𝐚𝐥𝐭𝐚𝐤𝐡𝐚𝐝𝐨𝐮𝐦

𝐋𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐃é𝐬𝐞𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐒é𝐜𝐡𝐞𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 : 𝐘𝐎𝐔𝐓𝐇 𝐕𝐎𝐋𝐔𝐍𝐓𝐄𝐄𝐑𝐒 𝐂𝐇𝐀𝐃 𝐀𝐂𝐓4𝐒𝐃𝐆 𝐞𝐧 𝐀𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐥’É𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐃𝐣𝐢𝐥_𝐚𝐥𝐭𝐚𝐤𝐡𝐚𝐝𝐨𝐮𝐦

Dans le cadre de la lutte contre la désertification et la sécheresse, l'association YOUTH VOLUNTEERS CHAD ACT4SDG a...

ENVIRONNEMENT : 1.500 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬𝐨𝐧𝐭 é𝐭é 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭é𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐤𝐫𝐚 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐍’𝐃𝐣𝐚𝐦é𝐧𝐚.

ENVIRONNEMENT : 1.500 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬𝐨𝐧𝐭 é𝐭é 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭é𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐤𝐫𝐚 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐍’𝐃𝐣𝐚𝐦é𝐧𝐚.

𝘜𝘯𝘦 𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥𝘦 𝘖𝘕𝘜 𝘝𝘖𝘓𝘖𝘕𝘛𝘈𝘐𝘙𝘌𝘚 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘜𝘙𝘦𝘱𝘰𝘳𝘵 𝘛𝘤𝘩𝘢𝘥 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦𝘴 Œ𝘶𝘷𝘳𝘢𝘯𝘵...

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *