Face à une recrudescence alarmante du braconnage dans le Parc National de Zakouma, le Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable a pris des mesures conservatoires radicales. Un communiqué officiel, signé le 29 mars par le Secrétaire Général du Ministère, KQULARAMBAYE KOUNDJA Julien, annonce une série de décisions pour enrayer ce fléau.
Un constat alarmant : la perte de deux rhinocéros
Le dernier cas de braconnage, survenu le 11 février 2025, a coûté la vie à deux femelles rhinocéros, un coup dur pour la conservation de cette espèce menacée. Face à cette situation préoccupante, le Ministère réaffirme son engagement en faveur de la protection de la biodiversité et met en place des actions immédiates pour traquer les criminels responsables.
Des mesures conservatoires strictes
Afin de restaurer la sécurité et d’assurer une meilleure gestion du parc, plusieurs décisions ont été prises :
Suspension des responsables impliqués dans la gestion du parc, afin d’évaluer leur responsabilité dans les récents incidents.
Création d’une commission d’inspection, de contrôle et d’audit, chargée d’analyser les failles sécuritaires et administratives.
Suspension des activités à risque pour la faune, y compris certaines activités touristiques dans les zones sensibles.
Renforcement du dispositif de surveillance et de contrôle, avec un déploiement accru des forces de protection du parc.
Notification à African Parks Networks, gestionnaire délégué du parc, de ses manquements en matière de sécurité et de conservation.
Dotation en moyens roulants, incluant des véhicules et des motos, pour intensifier les patrouilles régulières au sein du parc.
Une volonté ferme de préserver la biodiversité
Le Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable réaffirme son engagement envers la conservation et l’application rigoureuse des mesures édictées. Il assure que toutes les actions seront menées avec la plus grande fermeté pour préserver l’écosystème du Parc National de Zakouma, joyau de la biodiversité tchadienne.
La lutte contre le braconnage demeure un défi majeur qui nécessite une collaboration accrue entre les autorités, les gestionnaires du parc et les acteurs de la conservation. La communauté nationale et internationale est appelée à soutenir ces efforts pour garantir un avenir durable à la faune sauvage du Tchad.
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