INTERVIEW : « Les phénomènes du changement climatique le développement de l’agriculture biologique sans les engrais chimiques s’avère nécessaire pour la réduction des effets de gaz à effet desserre ainsi l’utilisation des mycorhizes permettront d’éviter les effets nuisibles de l’engrais chimiques sur la santé des populations. » interview accordé par notre reporter de MEDD TV au Dr Nadjilom Yoradi un environnementaliste bio technologiste :
1-Bonjour Docteur Nadjilom Yoradi, je rappelle que vous êtes un environnementaliste et bio technologiste. Dites-nous qu’est-ce qu’un environnementaliste bio technologiste ?
Merci de m’avoir donné l’opportunité Monsieur le journaliste. Un environnementaliste est un scientifique qui s’occupe de la question sur la protection de la nature et qui peut réduire les impacts pouvant affecter la nature. Un biotechnologiste est environnementaliste complet qui a la capacité produire ou de mettre des technologies pouvant aider à la protection de l’environnement
2-LeTchad à l’instar des autres pays du monde célèbre chaque année, c’est-à-dire le 22 Mai la journée mondiale de la biodiversité. En votre qualité d’environnementaliste et bio technologiste, qu’est-ce que vous êtes en train de conseiller au gouvernement du Tchad pour l’abandon des engrais chimiques au profit des engrais biologiques ?
Vous conviendrez avec moi qu’avec les phénomènes du changement climatique le développement de l’agriculture biologique sans les engrais chimiques s’avère nécessaire pour la réduction des effets de gaz à effet desserre ainsi l’utilisation des mycorhizes permettront d’éviter les effets nuisibles de l’engrais chimiques sur la santé des populations. L’Etat doit tchadien chercher à encourager l’utilisation de l’engrais biologiques au détriment de l’engrais chimique qui est chère n’est pas à la portée de nos paysans.
3-D’après nos investigations de terrain, nous constatons que les agriculteurs tchadiens commencent à être des tributaires, que fait le gouvernement tchadien avec votre concours de bio technologiste pour pallier à cette situation ?
Pour vous dire sincèrement nous ne savons pas ce que nos gouvernants font pour pallier à cette situation car si vous faites un tour dans les zones de culture vous trouverez que nos agriculteurs sont tributaires de l’engrais chimiques, nous nous sommes disposés à aider nos gouvernants à pallier à cette situation.
4-En vous écoutant, Docteur, vous êtes arrivez à produire des spores des mycorhizes (engrais biologiques) que l’essai a été fait dans certaines localités sur les cultures au Tchad : Laï, Kolobo, Kélo et N’Djamena, quels sont les résultats ?
Oui nous sommes parvenus à produire huit (8) types des spores des micorhizes à savoir le koloma, lama, kolotox, latox, kelotox, keloma, ndjatox, ndjama qui ont été utilisés dans les zones que vous venez de citer et les résultats sont très concluants par rapport à l’utilisation de l’engrais chimiques qui affecte la santé de la population.
5-Nous sommes curieux de savoir où sont extraits ou fabriqués ses mycorhizes (engrais biologiques) et de puis combien de temps ses essaie sont eu lieu ?
Ces spores des mycorhizes ont été extraites dans les sols de kelo, kolobo, laï et Ndjamena. Nous pouvons les produire dans les autres zones de cultures du Tchad aussi puisqu’on trouve les spores des mycorhizes partout dans les sous-sols. Nous pouvons les produire à tout moment au laboratoire et les multiplier.
6-Le gouvernement du Tchad en est-il informé et impliqué dans ce projet de la recherche pour la production des engrais biologiques pour redonner un nouveau souffle à l’agriculture tchadienne ?
C’est un projet que j’ai eu à faire avec les amis dans les laboratoires camerounais. Sinon j’ai des publications scientifiques qui sont dans les journaux américains et anglais. Je crois que le gouvernement a des agents qui peuvent être ont eu à travailler dans ce domaine.
7-Après les essaies, que faites-vous actuellement avec le projet. Il continue ou déjà classé dans le tiroir, comme au Tchad les bonnes choses ne durent jamais ?
Nous ne pouvons pas faire des travaux de cette ampleur sans un soutien ou financement.
8-Dr Nadjilom Yoradi, quelle était votre motivation pour parvenir à cette recherche qui risque de révolutionner l’agriculture tchadienne en bio. Et pouvez-vous nous donner les différents noms que de vos mycorhizes (engrais biologiques) ?
C’est un travail que j’ai commencé à faire pour le Master, puis pour la thèse PhD j’ai eu à isoler (8) huit types des spores des micorhyzes à savoir koloma, lama, kolotox, latox,ndjama,ndjatox,kelotox et keloma.
9-Pourquoi ne cherchez-vous pas des partenaires internationaux pour vous accompagner dans ce gigantesque projet pour le Tchad ?
Nous continuons à chercher et nous croyons à l’Etat tchadien pour atteindre nos objectifs
Interview réalisée par Abbé Abel
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