N’Djamena– Après l’installation de la nouvelle équipe chargée de l’organisation du Hadj 2025, le président de l’institution, le Général Idriss Dokony Adiker, s’est exprimé avec solennité pour saluer la confiance renouvelée des plus hautes autorités à son égard. Il a réaffirmé sa détermination à mener à bien cette mission sacrée, mettant en avant l’importance du service aux pèlerins et la nécessité d’une gestion rigoureuse et transparente.
« Je voudrais tout d’abord très sincèrement remercier le Chef de l’État pour avoir pensé à moi en cette période difficile.»
Une mission de foi et de responsabilité
« Aujourd’hui, je reviens, si je comprends bien, sur cette mission que le Chef de l’État me confie, et qui consiste d’abord, dans un premier temps, à finaliser ce qui a déjà été commencé il y a trois mois pour le Hadj.»
Dans son allocution, le Général Idriss Dokony Adiker a tenu à exprimer sa gratitude envers le Chef de l’État pour la confiance placée en lui en cette période stratégique.
Pour lui, cette mission dépasse le cadre administratif :
« C’est une mission pas comme les autres, il y a plus d’avantages que d’inconvénients parce qu’on sert les invités de Dieu »,
a-t-il souligné.Conscient des défis logistiques et organisationnels, il a rappelé que la moitié du travail était déjà accomplie par l’équipe précédente.
« Je ne ferai que terminer ce qui a déjà été initié, bien sûr, puisque tous les contrats ont été signés, les maisons sont réservées, les avions, les bus… Bref, 50 % du travail aurait déjà été fait »,
a-t-il précisé, insistant sur la continuité et l’efficacité de la transition.
Un appel à l’éthique et au dévouement
Au-delà des considérations techniques, le Général Idriss Dokony Adiker a mis un point d’honneur à rappeler l’essence spirituelle du Hadj.
« Tout ce que je peux demander, c’est l’aide de Dieu, car c’est un travail religieux. Si nous sommes sincères dans notre âme et conscience pour bien servir les pèlerins, Dieu nous aidera »,
a-t-il déclaré, appelant à une implication dénuée d’intérêts personnels.
Avec fermeté, il a averti contre les dérives qui pourraient compromettre le bon déroulement du pèlerinage :
« Ce qui tue le pèlerinage, ce sont justement les intérêts personnels », a-t-il martelé.
Il a ainsi exhorté tous ceux qui l’accompagneront dans cette mission à faire preuve de rigueur, d’engagement et d’un sens élevé du devoir.
Vers une organisation plus efficace et transparente
L’expérience passée du Général dans l’organisation du Hadj, notamment en 2018 et 2019, lui permet d’aborder cette nouvelle mission avec sérénité et ambition. Il a exprimé son souhait de voir le Chef de l’État poursuivre son engagement en faveur d’une organisation plus ordonnée et structurée du pèlerinage.
« Je suis sûr que nous allons travailler comme nous l’avons fait en 2018 et 2019. Nous demandons au Chef de l’État, qui a eu la volonté de mettre un peu d’ordre dans le Hadj, de bien vouloir aussi nous accompagner. »
Alors que les préparatifs s’accélèrent, cette déclaration marque le début d’un nouveau chapitre pour le Hadj 2025 au Tchad, sous la houlette d’un leadership expérimenté et résolument tourné vers l’intérêt des pèlerins.

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