La fédération internationale des journalistes en collaboration avec l’Union des journalistes tchadiens UJT organise deux jours de formation de formation à l’endroit des femmes journalistes de N’Djamena. Les travaux s’ouvrent aujourd’hui à la maison des médias du Tchad. La cérémonie d’ouverture des travaux a vu la présence de la Vice-présidente de la HAMA Haute Autorité des Médias Audiovisuels et le président de l’Union des journalistes tchadiens.
Partout, les femmes journalistes sont souvent confrontées à des attaques tant à travers les réseaux sociaux que sur le terrain. La violence liée au genre à laquelle elles sont exposées comprends la stigmatisation, les discours de haine sexiste, les agressions physiques, les viols voire les meurtres. C’est en réponse à tous ces problèmes que cette formation est organisée afin de renforcer les capacités et sensibiliser les femmes journalistes sur les défis auxquels elles font face. Dans son discours, le président de l’Union des journalistes tchadiens Mahmoud Abbas a affirmé que la femme journaliste doit briser les barrières afin d’occuper la place qui est la sienne. Pour ce faire, toutes les femmes de médias doivent être bien outillé ajoute -t-il. Il invite par ailleurs les participantes à faire la restitution à celles qui n’ont pas pu participer à la formation.
En lançant les travaux, madame Eveline Fakir donne les statistiques de la fédération internationale des journalistes qui démontre qu’au moins une journaliste sur deux est victime de violence. Elle rappelle aux participantes qu’il n’est pas question de débats d’idées. Mais plutôt d’endiguer un phénomène un phénomène qui est le plus souvent encouragé par les confrères journalistes. » Au cours de cet atelier, les différents échanges permettront de revenir sur les tendances mondiales en matière de sécurité des femmes journalistes, d’échanger sur les types de menaces et les mécanismes de protection et de prévention « , a-t-elle indiquée
KMM
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