Le dérèglement climatique a des effets dévastateurs sur l’environnement et les habitants de la planète. Les enfants en paient le prix fort : 66,5 millions d’entre eux sont affectés chaque année par les fléaux météorologiques, et ce chiffre pourrait atteindre 175 millions durant la prochaine décennie. Il y a urgence à agir pour leur avenir et celui de la Terre.

Les enfants sont victimes des impacts secondaires du changement climatique, en premier lieu desquels l’affaiblissement des systèmes de protection sociale.

Les changements climatiques sont une réalité et quasiment tous les enfants, où qu’ils se trouvent, en subiront les effets. Et le Tchad qui est compté parmi les pays qui subissent plus des effets de ce changement d’où, Il peut être difficile pour de nombreux parents de parler des changements climatiques avec leurs enfants. Il est tout naturel de vouloir protéger les enfants des dangers et de la peur. Mais passé un certain âge, votre enfant a probablement déjà entendu parler des changements climatiques, que ce soit à l’école, en ligne ou avec ses amis.

En réponse à ces dangers du changement climatique sur les enfants, L’Unicef en partenariat avec le Ministère de la communication, la Maison des médias du Tchad et l’Union des journalistes Tchadiens, a organisé hier 20 novembre 2023, un café de presse à la maison des Médias du Tchad sur le thème : « Crise climatique, crise des droits de l’enfants » pour commémorer la journée mondiale de l’enfance.

Selon le chef de section de l’Unicef, Oumar Doumbouya, le changement climatique affecte le droit de l’enfant. « 99% des décès déjà attribués aux changements climatiques surviennent dans les pays en développement, et les enfants représentent 80% de ces décès. »

 Les enfants forment la population la plus affectée par le changement climatique et sont de plus les plus exposés et fragilisés par ses conséquences.

Rappelons que les moins de 15 ans représentent 30% de la population mondiale et presque la moitié des pays les plus pauvres, soit 350 millions de personnes dans les pays en développement.

Pour le Directeur du Changement climatique, Soumaila Oumar, le Tchad ne pollue pas, mais subit de plein fouet les effets du changement climatique et les enfants ne sont pas épargnés.

Selon le directeur « Une étude faite pendant ces dix dernières années a montré que ces effets du changement climatique ont entrainé la perte de 80 % des récoltes, des habitats. C’est pourquoi, il plaide pour la justice climatique.

 le Directeur du Changement climatique, Soumaila Oumar  sollicite a ce que les fonds alloués à la Cop 28 au pays qui subissent les effets du changement climatique soient opérationnels et exhorte au respect des engagements.

Des jeunes des différents horizon du Tchad les organisations féminines telles que le parlement des enfants, les jeunes voix du Sahel, le U-Reporter Super Banat autour du ministère de l’Environnement et de l’Unicef partagent sur cette plateforme de prise de parole , leurs opinions, leurs avis, leurs ressentis sur diverses questions liées au changement climatique.

Ils partagent avec également avec les points focaux de l’Unicef leurs craintes concernant leur futur, mais aussi leurs espoirs pour un Tchad meilleur, et disent ce qu’ils aimeraient demander aux décideurs politiques.

Kenyane Ndahde-nouba Madjiyengar, après avoir cité ses objectifs de « Jeune Voix du Sahel/Eco-engagement » dont elle fut membre fondatrice de l’initiative et citée les nombreux défis et problèmes confrontés, elle a indiqué que « L’application des droits de l’environnement par les pouvoirs publics contribuera substantiellement aussi à le protéger et à atténuer les effets négatifs du changement climatique. » a-t-elle conclu.

Quant à Leaticia Ratna, membre de Super Banat, elle a d’abord mis un accent particulier sur Les jeunes filles qui n’ont pas accès à des protections hygiéniques adéquates peuvent être confrontées à une série de problème « Les infections, Les problèmes de santé mentale, L’accès aux toilettes propres, L’abandon scolaire etc.) En fin Elle souligne dans son intervention, l’importance de prendre conscience de l’impact dévastateur du changement climatique sur les jeunes filles. En les aidant à avoir accès à une bonne hygiène menstruelle.

 La Présidente du Parlement des Enfants du Tchad, Togue Yallah Anita Horbira dans son discours lors de ce café de presse de la célébration de la journée mondiale de l’enfance au Nom du Parlement des Enfants, d’abord elle a rappelé que les enfants ont des droits, des droits fondamentaux qui doivent être respectés.

Selon elle, le thème de la Journée Mondiale de l’Enfance qui porte sur « les droits de l’Enfant et le changement climatique », les enfants tchadiens sont particulièrement touchés. Les effets les plus graves sur les enfants sont la faim, les inondations, la chaleur, la poussière et un faible accès à l’eau.

« Nous devons protéger les enfants de l’impact des changements climatiques. Car si la planète va mal, les enfants iront mal. »  Elle a dit au final « Engageons-nous tous ensemble chers enfants du Tchad pour protéger notre environnement. Evitons de jeter les déchets plastiques dans la nature, plantons des arbres et prenons soin de ces arbres ainsi nous allons créer un environnement sain. » A-t-elle déclaré.

MKA