L’INNONDATION ET SES DERIVEES : Les jardins inondent les quartiers de la capitale .

Ecrit par admin

mars 22, 2023

Bref aperçu de la situation vécu

Entre Octobre et décembre 2022, N’Djamena, la capitale du Tchad a connu une vague d’inondation qui a mis presque la totalité des habitants dehors de leurs maisons, du quartier Walia, Gone-Bâ, Dimangali, et Toukra dans le 9e arrondissement, situés aux abords du fleuve Logone sorti de son lit. Ce débordement d’eaux, a aussi touché une partie des quartiers du centre-ville où passent le canal « d’Ardep djoumal » dans le 3e arrondissement et le canal « saint martin » dans le 2e arrondissement, puis elle a touché d’une manière légère certains quartier de la capitale parmi lesquelles , Klemat, Sabangali, Ridina …

Par ailleurs, la région de Linia ( une sous-préfecture dans le département Chari de la région de Chari-Baguirmi, située à 30 km à l’est de N’Djamena ) et ses alentours, ont été  aussi sérieusement touchée par cette catastrophe ,dont plusieurs habitations et des champs ont été dévasté .

C’est une vraie catastrophe et pour répondre à cette urgence humanitaire, le gouvernement a créé des centres d’accueils provisoires non loin de chaque zone d’inondation pour éviter le déplacement de population loin des centres hospitalier et des points d’eau potable. A cet effet, le gouvernement assisté des ONG nationales et internationales et de l’Office du Génie Militaire a fait de son mieux pour leur apporter les premiers secours ainsi que les produits de première nécessité avant de rechercher à les reloger dans des sites appropriés. Malgré que beaucoup ont regagné leur maison ; il y a toujours des rescapés qui se trouve sans logis, après avoir été dépouillées par l’inondation.

Comme on dit à quelque chose malheur est bon, cette inondation n’a pas été seulement désastreuse mais également fruitive, les eaux stagnées permettent aux habitants de produire des activités maraichères tout autour d’eux. On peut en trouver des légumes, des fruits, du haricot et bien d’autres produits vivriers ; de fabrication des brique cuite, de la pêche et bien d’autre activité qui rapporte.

Sur le plan social-économique, ceci a permis de créer une main d’œuvre importante car toutes ces activités citées ci-haut font appel à une chaine de production. Une chaine de production nécessite un grand nombre de personne. Cependant, les légumes restent chers sur le marché.

Comment comprendre une cherté de légumes alors qu’il y a une augmentation de sa production ?

C’est une question qui taraude l’esprit de la ménagère tchadienne, car en principe s’il y a une forte production les prix baissent. Le gouvernement est interpellé à réguler ces activités afin que tout le monde puisse y trouver son compte.

Norah Zoumki

INNONDATION A N'DJAMENA

Vous pouvez aussi aimer …

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *