La coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies OCHA en collaboration avec le ministère de la prospective économique et des partenariats internationaux ont organisé ce 21 novembre à l’hôtel de l’amitié, un atelier national de planification humanitaire. L’atelier vise à susciter des discussions sur les besoins prioritaires et les zones d’intervention humanitaires en lien avec la programmation de développement dans le cadre de la mise en œuvre du Nexus humanitaire, développement et paix. Il a regroupé les personnes ressources des provinces, des organisations des Nations-Unies et autres organisations internationales et nationales qui œuvrent dans l’humanitaire.

Le présent atelier sert d’espace de dialogue sur les options et les approches prioritaires en vue de renforcer la nécessaire connexion des affaires humanitaires à celle liée au développement et à la consolidation de la paix. Il sera aussi question de mener des discussions ouvertes en plénière pour susciter la participation de toutes les parties prenantes. Dans son discours, le coordonnateur de OCHA Dr Yafflo Ouattara a indiqué que l’exercice qui les réuni consiste à élaborer un document d’évaluation des besoins humanitaires, d’un plan de réponse humanitaire sur la base des données collectées au terrain lors des précédents ateliers régionaux. Il déplore la détérioration rapide de la situation humanitaire dans plusieurs pays voisins du Tchad.  » Cette année, le nombre des déplacés a augmenter de façon significative affectant encore davantage les vulnérabilités des hôtes. Nous ne pouvons pas oublier les autres crises de nature structurelle liées essentiellement aux aléas climatiques qui ont un impact sur tous les aspects de la vie. » A-t-il ajouté. Il rassure enfin que le gouvernement avec à ses côtés les acteurs humanitaires, continuent à travailler en vue d’apporter l’assistante nécessaire au plus grand nombre de personnes qui sont dans le besoin.

Le représentant du ministre de la prospective économique et des partenariats internationaux Adjid Ahmat Idriss a fait mention dans son mot que la présence des humanitaires au côté du gouvernement permet de conjuguer ensemble les efforts pour l’atteinte des objectifs communs dans le cadre d’un partenariat dynamique et efficace. Il affirme cependant que la réponse humanitaire valable jusqu’au 31 décembre 2023 est en deçà des attentes. Chose qui l’a amené à poser les questions de savoir est-ce vraiment le manque de moyens financiers qui empêche de réduire significativement les besoins des populations vulnérables du Tchad ? Sont-ils toujours en phase avec les besoins exprimés par les populations et les réalités du terrain ? En réponse à toutes ces questions, Adjid Ahmat Idriss apporte une réponse. Pour lui, le gouvernement a besoin d’un accompagnement collectif structuré et coordonné qui permettra de mettre en œuvre une réponse humanitaire efficace dont le résultat et l’impact sera de permettre aux populations de se passer rapidement de l’aide humanitaire dans sa forme actuelle.

KMM