N’Djamena, 21 juillet 2025 – Le secteur de la santé publique au Tchad franchit une étape décisive vers l’excellence académique et l’égalité des chances. Le Directeur général adjoint des ressources et de la planification du ministère de la Santé publique, M. Mdoumbaye Omy, a présidé les travaux de préparation du dispositif de formation initiale en sciences de la santé, dans le cadre de l’introduction du système Licence-Master-Doctorat (LMD).

L’objectif principal : moderniser et harmoniser l’enseignement supérieur en santé tout en intégrant une approche genre dans tous les aspects de la formation. Cette réforme pédagogique, soutenue par le Projet d’Appui au Secteur de la Santé au Tchad (PASST3) avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), vise l’accréditation des écoles nationales de formation en santé.

Un engagement pour une formation de qualité et équitable

Au cœur des échanges, la formation des équipes pédagogiques sur les fondements du système LMD, la mise en place de programmes de formation structurés, et l’intégration systématique du genre dans les curricula. Des notions telles que les unités d’enseignement, les modules optionnels, la formation résidentielle et en alternance, ainsi que le suivi et l’évaluation des apprentissages ont été largement abordées.

« C’est un moment charnière pour le système éducatif en santé. La qualité de la formation et la prise en compte du genre sont désormais des impératifs », a déclaré M. Mdoumbaye Omy, qui a insisté sur la nécessité d’une appropriation rigoureuse des outils pédagogiques par les encadreurs.

Une synergie d’acteurs pour transformer le système de santé

Prenant la parole au nom du PASST3, M. Mokhtar Mahamat Ambadi, assistant du coordonnateur, a salué l’engagement des participants, tout en remerciant l’AFD pour son soutien stratégique. Il a souligné que cette démarche reflète une collaboration fructueuse entre les acteurs institutionnels et techniques, essentielle pour la transformation durable du système de santé tchadien.

« La réforme LMD n’est pas uniquement académique. Elle représente un levier stratégique pour renforcer les capacités du personnel de santé, garantir une meilleure qualité de soins, et répondre efficacement aux défis sanitaires actuels et futurs », a-t-il déclaré.

Une vision portée par les plus hautes autorités

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale prônée par le Gouvernement du Tchad, sous l’impulsion du Chef de l’État, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, qui place la santé et l’éducation au cœur des priorités nationales. En associant modernisation des formations et promotion de l’équité, le ministère entend garantir une relève compétente, professionnelle et sensible aux enjeux contemporains.

Le Directeur général adjoint a conclu en appelant à une participation active et rigoureuse des encadreurs pédagogiques afin de faire de cette réforme un véritable succès. « L’avenir de notre système de santé commence dans nos écoles. Soyons à la hauteur de cette responsabilité », a-t-il lancé.

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