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Johannesburg (Afrique du Sud) – Du 29 septembre au 3 octobre 2025, des cadres du ministère tchadien de la Santé publique et de la Prévention prennent part à la huitième session du Comité technique spécialisé des finances, affaires monétaires, planification économique et intégration de l’Union Africaine. Cette rencontre, organisée à Johannesburg, réunit experts, décideurs et partenaires autour d’un enjeu majeur : « Combler le fossé du financement de la santé en Afrique dans un contexte géoéconomique changeant : défis et solutions potentielles ».

Un déficit à combler d’urgence

L’Afrique fait face à un déficit chronique dans le financement de ses systèmes de santé, aggravé par des crises économiques successives et des mutations géopolitiques mondiales. Les États membres sont appelés à trouver des solutions pérennes pour assurer un accès équitable et durable aux soins.

Selon les experts présents, la réponse passe par une mobilisation accrue des ressources nationales, une efficacité renforcée des dépenses publiques et l’adoption de stratégies de financement novatrices adaptées aux réalités locales.

Les pistes prioritaires

Les débats de Johannesburg mettent en lumière plusieurs domaines d’action clés :

• Renforcer la mobilisation des ressources nationales (MRN) pour accroître les budgets alloués à la santé.
• Exploiter les taxes sanitaires innovantes, notamment sur l’alcool, le tabac ou les produits nocifs, afin de financer les services essentiels.
• Améliorer la gestion des finances publiques et l’efficacité des dépenses pour réduire les gaspillages et maximiser l’impact des investissements.
• Développer la mutualisation des risques et les mécanismes d’assurance, gages de couverture sanitaire élargie et de qualité.

Vers une approche gouvernementale intégrée

Les participants insistent sur la nécessité d’une approche coordonnée entre les ministères, impliquant non seulement la santé mais aussi les finances, l’économie et la planification. C’est dans cette synergie que réside la clé pour bâtir des systèmes de santé plus résilients et mieux adaptés aux défis de demain.

La présence des représentants tchadiens témoigne de la volonté du pays de s’inscrire activement dans la dynamique continentale visant à réduire les inégalités en matière de santé et à renforcer l’intégration africaine dans ce domaine vital.

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