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Convention entre le ministère de la Santé publique et la mairie de N’Djamena

N’Djamena, 11 juin 2025 – Une nouvelle page s’ouvre pour le système de santé tchadien avec la signature officielle ce mercredi matin de la convention entre le ministère de la Santé publique et la mairie de N’Djamena, dans le cadre de la troisième phase du Projet d’appui au secteur de la santé au Tchad (PASST 3). La cérémonie, tenue dans la salle de réunion du ministère de la Santé, a été marquée par des engagements forts en faveur d’un accès équitable aux soins.

Le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a salué le soutien constant de l’Agence française de développement (AFD), soulignant que l’enveloppe allouée s’élève à 11 millions d’euros, dont 775 343 euros directement destinés à la mairie de la capitale.

« Le Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, attache une importance particulière à la santé de sa population. Cette signature reflète cette volonté politique claire », a déclaré le ministre dans son allocution.

Une collaboration tripartite renforcée

Le représentant de l’AFD au Tchad a, pour sa part, insisté sur la portée stratégique de cette phase du projet, indiquant que « tous les efforts seront conjugués pour doter la direction concernée des moyens nécessaires, notamment en personnel et en équipements médicaux. »

« Sachez compter sur l’appui régulier, permanent et fidèle de l’AFD pour la bonne conduite de ces travaux, et pour une collaboration riche et respectueuse entre le ministère et la mairie », a-t-il ajouté.

Un rôle clé pour la Mairie

Le maire de la ville de N’Djamena, également signataire de la convention, a rappelé le rôle central des collectivités locales dans la réussite de tels projets :

« La Mairie, en tant que collectivité de proximité, doit jouer un rôle fondamental dans l’amélioration des services de santé, particulièrement dans les quartiers les plus vulnérables. »

Cette nouvelle étape dans le partenariat entre la France et le Tchad vient consolider les acquis des phases précédentes du PASST, notamment en matière de réhabilitation des infrastructures sanitaires, renforcement des capacités des personnels de santé, et amélioration de la gouvernance du secteur.

Avec cet engagement renouvelé, les autorités espèrent impulser une dynamique durable au service d’un système de santé plus performant, plus inclusif et plus résilient.

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