Un plaidoyer pour valoriser les trésors méconnus du Tchad
« Le Tourisme au Tchad : Éveil d’une richesse méconnue », tel est le titre de l’ouvrage ambitieux de TAIGUE RUSSELL HAROUN II, un ingénieur en développement touristique, hôtelière, artistique et culturel. Né à Doba le 1er septembre 1987, cet auteur passionné et père de six enfants se donne pour mission de transformer la perception et l’avenir du tourisme au Tchad. Dans son livre, il explore les opportunités, défis et solutions pour révéler les trésors cachés de son pays et sensibiliser les Tchadiens à leur patrimoine culturel et naturel.
Un auteur aux multiples talents et un parcours exemplaire
Fils de Robert Haroun I et Nodji Léa Jeanne, Russell Haroun II allie une solide formation académique et une expérience diversifiée. Diplômé de l’Université de N’Djamena en philosophie, il poursuit actuellement un Master professionnel en Tourisme et Développement Local à l’Institut de l’Innovation Touristique de Yaoundé. Marié, issu d’une famille aux racines Kabalaye et Ngambaye, il incarne la richesse culturelle du Tchad, qu’il souhaite partager à travers son livre.
Un regard critique sur le potentiel inexploité du tourisme tchadien
L’ouvrage de Taigué Russell Haroun II se veut un appel à l’action. Il met en lumière le manque de sensibilisation des Tchadiens sur leurs propres richesses touristiques. Du désert du Sahara au lac Tchad, en passant par les massifs de l’Ennedi, les trésors naturels du pays restent sous-estimés par la population locale et mal exploités pour attirer des visiteurs étrangers.
L’auteur critique notamment l’absence de programmes éducatifs consacrés au tourisme dans les écoles tchadiennes. Il insiste sur la nécessité d’introduire des cours qui valorisent le patrimoine national et forment les jeunes générations à devenir des ambassadeurs de ce secteur crucial.
Focus sur le lamantin du Mayo-Kebbi Ouest
Dans une section poignante, Russell Haroun attire l’attention sur une espèce emblématique mais menacée : le lamantin du Mayo-Kebbi Ouest. Il plaide pour une meilleure protection de cette créature rare et propose la rénovation de sites comme « La Tombe du Lamantin » à Léré, en vue d’en faire un symbole de conservation et de développement touristique durable.
Une stratégie pour un tourisme inclusif et durable
L’auteur propose des solutions concrètes pour surmonter les défis actuels :
Sensibiliser les jeunes à travers des initiatives éducatives.Renforcer la gestion communautaire des sites en impliquant les populations locales.
Promouvoir le tourisme écologique en valorisant les pratiques durables, notamment au Mayo-Kebbi Ouest.
Développer une identité nationale touristique autour des spécificités tchadiennes, qu’elles soient naturelles ou culturelles.
Un appel à la mobilisation nationale
En plus d’éduquer et de sensibiliser, Taigué Russell Haroun II espère inspirer les décideurs politiques, les acteurs économiques et les médias. Il insiste sur le rôle crucial de la communication pour promouvoir les richesses touristiques du Tchad, que ce soit par le biais des médias traditionnels ou des plateformes numériques.
Une œuvre en quête de soutien pour voir le jour
Malgré son ambition et sa détermination, l’auteur fait face à des contraintes financières qui retardent l’impression de son livre. Il lance un appel aux personnes de bonne volonté pour l’aider à concrétiser ce projet. Les contributions peuvent être envoyées via :
Orange Money : 688236226 Airtel Money : 66204404 Express Union
Conclusion : Une œuvre essentielle pour l’avenir du Tchad
Avec Le Tourisme au Tchad : Éveil d’une richesse méconnue, Taigué Russell Haroun II ouvre une nouvelle perspective sur les possibilités de développement durable par le tourisme. Ce livre représente un outil indispensable pour éveiller les consciences et inspirer une mobilisation nationale en faveur de la préservation et de la valorisation des richesses tchadiennes.
MEDD.TV INFO TCHAD VERT www.meddtvinfo.com invite ses lecteurs et partenaires à soutenir cette initiative afin que cette vision prenne vie et profite à l’ensemble du pays.
MKA
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