Zoom Impact & Innovations -Interdiction des Plastiques Non-Biodégradables à N’Djaména : Un Tournant Historique pour l’Environnement

Ecrit par MEDD TV INFO

mars 21, 2025

Dans le cadre de sa rubrique Zoom Impact & Innovations, la rédaction de MEDD TV INFO TCHAD VERT s’est intéressée à une décision historique prise par le tout premier maire de la 5ᵉ République, M. Sénoussi Hassana Abdoulaye. Ce dernier a signé, le 14 mars 2025, un arrêté interdisant l’importation et l’utilisation des emballages plastiques non-biodégradables dans la ville de N’Djaména. Cette décision représente une avancée majeure dans la lutte contre la pollution plastique, un combat qui avait été initié dans le passé par l’ex-maire Marie Thérèse, seule à avoir réussi à réduire significativement l’usage du plastique dans la capitale.

Un Problème Environnemental Majeur

Le plastique non-biodégradable, communément appelé « Leida », est un fléau environnemental préoccupant. En l’absence de gestion efficace, ces déchets s’accumulent dans les rues, bouchent les canalisations, polluent les cours d’eau et nuisent à la biodiversité. La population tchadienne doit être davantage informée et sensibilisée sur les impacts désastreux du plastique et sur l’importance de son recyclage.

Un Cadre Réglementaire RenforcéL’arrêté N°037 du 14 mars 2025, signé par le Maire de N’Djaména, s’appuie sur plusieurs textes législatifs, notamment l’arrêté ministériel de 1993 interdisant l’importation de ces plastiques sur tout le territoire tchadien. Il impose à tous les commerçants, industriels, artisans et particuliers l’usage d’emballages biodégradables sous peine de sanctions sévères.

Un communiqué officiel, publié le 17 mars 2025, vient renforcer cette interdiction en rappelant la nécessité de protéger l’environnement et en engageant les forces de l’ordre dans l’application stricte de cette mesure.

Vers des Solutions Alternatives et Durables

L’interdiction des plastiques non-biodégradables doit s’accompagner de solutions adaptées au contexte tchadien. Il est impératif de promouvoir des alternatives écologiques, telles que :Les emballages en papier et en carton recyclé

Les sacs en tissu réutilisables

Les matériaux biodégradables issus de fibres végétales (bambou, jute, raphia, etc.)

Le développement d’une industrie locale du recyclageLes associations, ONG et entreprises privées doivent jouer un rôle clé dans cette transition en innovant et en mettant en place des projets de valorisation des déchets plastiques.Une Collaboration avec les Acteurs du Recyclage

Dans cette dynamique, le 20 mars 2025, le maire Sénoussi Hassana Abdoulaye a reçu les responsables de l’association RECYDEP-INNOV, spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques. En présence des autorités municipales, Dr Hassan Sofo, président de l’association, a exposé les actions menées et les perspectives de collaboration avec la commune.Le maire a encouragé les membres de l’association à développer des solutions innovantes et adaptées au contexte tchadien en partenariat avec les techniciens de la ville.

Un Espoir pour un N’Djaména Plus Vert

L’initiative du maire Sénoussi Hassana Abdoulaye ouvre la voie à un grand changement environnemental. Cependant, cette interdiction ne pourra porter ses fruits que si elle est soutenue par une sensibilisation accrue, une application stricte des sanctions et une implication de tous les acteurs économiques et citoyens dans la recherche de solutions durables.

MEDD TV INFO TCHAD VERT, dans sa mission d’information, de formation et d’innovation, continuera à suivre de près l’impact de cette décision et à sensibiliser la population sur les enjeux du développement durable. L’objectif est clair : faire de N’Djaména une ville modèle en matière de gestion des déchets plastiques et de transition écologique.

Rédaction – MEDD TV INFO TCHAD VERT

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