Le 16 octobre 2024, le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a présidé une rencontre de plaidoyer et de mobilisation sociale visant l’introduction de trois nouveaux vaccins au Tchad : contre le paludisme, la diarrhée à rotavirus et la pneumonie. Cette initiative marque une étape cruciale dans la lutte contre les principales causes de mortalité infantile dans le pays.
Dans le cadre de la lutte contre la mortalité infantile au Tchad, nous ONG Action pour la Protection des droits de l’Enfant en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique avons l’honneur de vous inviter à un atelier d’information et d’échange consacré à la promotion de l’introduction des vaccins Pneumocoque Conjugué (PCV) et anti-Rotavirus dans le Programme Élargi de Vaccination (PEV) en 2024.
La pneumonie et la diarrhée sont parmi les principales causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans au Tchad. L’introduction de ces deux vaccins pourrait contribuer de manière significative à la réduction de la mortalité infantile.
La rencontre s’est déroulée en présence de diverses personnalités, notamment La représentante de l’OMS Dr Anya Blanche et de l’UNICEF Dr Sophie Leonard,Le président de l’autorité des chefferies rationnelles Tamita Djidingar et Dinar Ibrahim de la plateforme interconfessionnelle, la directrice de la vaccination Dr Mbailamen Demian Antoinette,Le professeur Choua Oucheimi, conseiller à la santé du Président de la République,Deleguée du gouvernement aupres de la commune de N’djamena Aminia Kodjiana ,la Maire de la ville Fatimé Batchiré Douga , les différents maires d’arrondissement . Le ministre Dr Abdelmadjid Abderahim a souligné l’urgence de cette initiative, rappelant que le paludisme reste le principal problème de santé publique au Tchad, suivi des infections respiratoires aiguës et de la malnutrition, qui font chaque année d’innombrables victimes, surtout parmi les enfants de moins de cinq ans.
Une Stratégie de Santé Publique Ambitieuse
Sous la direction du Président Mahamat Idriss Deby Itno, le Tchad a décidé d’introduire ces nouveaux vaccins dans le calendrier de vaccination de routine à partir du 25 octobre 2024. L’objectif est de renforcer la protection sanitaire des enfants et de réduire significativement la morbidité et la mortalité liées aux maladies évitables. Le ministre a insisté sur l’importance d’une mobilisation collective pour garantir l’adoption et le financement durable de ces nouvelles stratégies sanitaires.
« Le paludisme demeure la première cause de consultation dans les centres de santé. Les enfants de moins de cinq ans représentent 40,9 % des cas. Quant à la diarrhée, elle contribue largement à la mortalité infantile. L’introduction des vaccins antipneumococciques, antirotavirus et contre le paludisme est donc une avancée capitale pour le bien-être de nos enfants », a déclaré Dr Abdelmadjid Abderahim.
Un Appel à l’Engagement de Tous les Acteurs
Le ministre a exhorté les leaders présents à s’engager activement dans cette campagne de vaccination. Il a notamment encouragé les autorités locales et les chefs religieux à sensibiliser les parents sur l’importance de faire vacciner leurs enfants. Les nouveaux vaccins seront introduits progressivement sur l’ensemble du territoire national : les vaccins contre la pneumonie et la diarrhée seront disponibles à travers tout le pays, tandis que le vaccin contre le paludisme sera d’abord administré dans 25 districts sanitaires avant d’être étendu.
Lors de cette rencontre, la directrice de la vaccination, Dr Mbailamen Demian Antoinette, a présenté les avantages des trois vaccins et insisté sur la nécessité de l’appui de tous pour atteindre les objectifs fixés. Les représentants de l’OMS et de l’UNICEF ont, quant à eux, réaffirmé leur engagement à soutenir le Tchad dans cette initiative, en soulignant l’efficacité et la sécurité des vaccins introduits.
Soutien de la Société Civile et des Autorités Locales
Les autorités locales, telles que la déléguée du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Amina Kodjiana, et la maire Fatimé Batchiré Douga, ont exprimé leur soutien à cette campagne de mobilisation. Les chefs traditionnels et religieux, dont le président des chefferies traditionnelles Tamita Djidingar et le représentant de la plateforme interconfessionnelle, Dinar Ibrahim, se sont engagés à utiliser leur influence pour mobiliser les communautés locales.
Dr Abdelmadjid Abderahim a conclu la rencontre en remerciant les partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant. « Nous devons tous nous unir pour protéger nos enfants contre les maladies évitables par la vaccination. C’est un devoir collectif pour assurer l’avenir de notre nation », a-t-il affirmé.
Avec l’introduction de ces nouveaux vaccins, le Tchad fait un grand pas en avant dans l’amélioration de son système de santé et la réduction des décès infantiles.
Mka

























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