C’est une journée de fête qui débute dans les pays musulmans avec l’aïd el Kébir. C’est l’une des plus importantes fêtes musulmanes. Un mouton est sacrifié pour l’occasion par chaque famille qui a le moyen.

A la veille de la fête de la tabaski, les N’djaménois prennent en otage tous les marchés de bétail ainsi que certaines grandes artères de la capitale transformées pour la circonstance, en marché de moutons.

Partout où l’on est passé, les clients sont peu nombreux. Selon les propos des commerçants de bétails interrogés par notre reporter, cette année, le prix du mouton a nettement diminué que l‘année passée.

Malgré le faible arrivage des moutons les prix restent raisonnables, c’est-à-dire à la bourse de tout le monde. Apres constant, le prix d’un mouton varie entre 30.000 et 150.000 Fcfa. Autrement, selon le propos d’un commerçant de bétail de Diguel, il estime que chacun peut trouver le mouton de sa bourse. Ensuite, il ajoute qu’à la différence de marchés de bétail improvisés dans la rue, tous les moutons vendus dans les deux grands marchés de bétail sont vaccinés avant de les proposer à la vente. Cela est confirmé par le délégué du marché de bétail de Diguel, interrogé par notre reporter sur l’aspect sanitaire de la vente de mouton.

AHMED ABBA MOHAMED