M&D / JUMELAGE YAOUNDE-BORDEAUX / Renforcement des liens Europe-Afrique centrale : Formation des journalistes africains à Bordeaux.

Ecrit par MEDD TV INFO

novembre 23, 2023

Après une semaine de formation « théorique » à Yaoundé, dans les locaux de l’ISSTIC, la même équipe d’une dizaine de Journalistes professionnels des médias, venus du Cameroun, du Gabon, de la République Centrafricaine et du Tchad ont suivis la deuxième face de la formation du jumelage « Yaoundé-Bordeaux » du 13 au 18 novembre qui s’est déroulée à Bordeaux en France.

Pourquoi c’est choix sur Bordeaux ?

Bordeaux est une commune française, chef-lieu de la région Nouvelle-Aquitaine, préfecture du département de la Gironde.

Capitale de la Gaule aquitaine sous l’Empire romain durant près de 200 ans, puis capitale du duché d’Aquitaine au sein de la couronne d’Angleterre du xiie au milieu du xve siècle, et de la province de Guyenne pour le royaume de France, elle est aujourd’hui le chef-lieu et la préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Gironde et le siège de Bordeaux Métropole.

Bordeaux est le premier ensemble urbain, sur un périmètre aussi vaste et complexe, distingué par la Commission du patrimoine mondial de l’Unesco depuis sa création, en 1976. Ce sont en effet 1 810 hectares, des 4 455 que compte la ville, qui ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial en juin 2007.

Cette nouvelle Edition 2023 de formation et d’échanges de jumelage « Yaoundé-Bordeaux » d’une véritable dimension régionale avec sept (7) journalistes Camerounais, deux (2) Gabonais, deux (2) Tchadiens et deux (2) centrafricains, s’inscrit dans la volonté de la Région Nouvelle Aquitaine de développer les échanges avec le continent. Elle traduit également la volonté des ambassades de France au Cameroun, au Tchad, en RCA et au Gabon de soutenir les journalistes africains dans leurs exigences de rigueur et d’indépendance.

La plateforme « Médias & Démocratie », une nouvelle « école du savoir » qui vise à aider des journalistes africains et européens , à s’outiller des connaissance théorique et pratique et d’échange des expériences entre des journalistes professionnels venus de diffèrent horizon.

Durant toutes ces formations pratiques à Yaoundé et théoriques à Bordeaux, les résultats attendus sont entre autre la prise de conscience par les journalistes et responsables éditoriaux des médias de ces pays de l’Afrique central des enjeux liés à la désinformation et à la mésinformation, et les capacités renforcées des acteurs du secteur à lutter contre toutes les formes de manipulation de l’information ; à Comprendre l’éthique et le déontologie du métier du journalisme ; à mieux comprendre le rôle des journalistes, des médiateurs et correspondants ou les lanceurs d’alertes ; la Diffusion par les médias de contenus de déconstruction de fausses informations ; échanges avec des étudiants futurs journalistes au rôle des médias dans la publication d’informations vérifiées, et à un meilleur usage des réseaux sociaux ; l’indépendance des médias et les accès aux informations , construire et partager les règles éthiques  et les savoir-faire indispensables au journalisme pour accompagner les transitions démocratiques engagées dans les différents pays du continent ; de thématique sur les élections truquées : les enjeux pour les médias africains.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de la production des informations utiles, susceptibles d’avoir des retombées directes et positives

Durant cinq jours à Bordeaux, les participants sont immergés en binômes dans les différents services de la rédaction de « Sud-Ouest ».

Pourquoi ce choix sur « Sud-Ouest » ?

Le journal Sud-Ouest a été créé le 29 août 1944 par Jacques Lemoîne.

Entreprise de presse indépendante, il est le 2ème quotidien régional français. Diffusé sur 7 départements (Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Dordogne, Charente et Charente-Maritime), Sud-Ouest s’est imposé comme la référence en matière d’information sur la région et comme la marque de presse leader en Nouvelle-Aquitaine. Il s’agit d’un groupe de presse indépendant d’information, de communication et de services (quotidiens, hebdomadaires, web, magazines, TV, édition, événementiel, publicité, distribution, innovation, numérique).

En effet, ce cadre convivial du Journal « Sud-ouest » a offert une occasion aux journalistes de l’Afrique centrale d’acquérir de nouvelles compétences, de mieux comprendre les fonctionnements de médias français, et de renforcer les liens entre les médias africains et français. Et ils ont eux le privilège de participer à débat d’échange avec des journalistes de « sud-ouest » Jean Pierre Dorian, directeur de la rédaction, Christophe Lucet, éditorialiste, responsable de la rubrique étranger, Catherine Debray chefs de services des correspondants, Frederic Salleh, chef du service data et infographie, Remis Monnier, médiateur de la rédaction et Stella Dubourg, directrice de TV7, télévision du groupe sud-ouest.

Au cours de cette rencontre au journal « sud-ouest », les participants ont bénéficier de modules de formation diversifiés, allant de l’éthique et deo théologie du journalisme, le rôle important que joue les correspondants et les lanceurs d’alerte dans la diffusion d’informations ; la visite de la TV7, télévision du groupe sud-ouest. L’une des deux chaînes de télévision du Groupe Sud-Ouest. TV7, Chaîne locale généraliste avec des informations locales, émissions…Diffusion : numérique (TNT : canal n° 20, câble, adsl. Les participants venus du Cameroun, du Gabon, de la RCA et du Tchad après une synthèse des production journalistiques, ils ont organisé la visite de l’imprimerie de « Sud-Ouest » accompagné de membres de M&D.

Pourquoi ce choix de l’imprimerie de « Sud-Ouest » ?

Sud-Ouest Impression, une Imprimerie qui agit pour l’environnement.

L’imprimerie Sud-Ouest Numérique à obtenue la certification Imprim ’Vert et le Label « Imprimeur engagé pour la consigne » de boutabout.org.

Depuis le 15 décembre 2001, le centre d’impression du journal Sud-Ouest occupe 17 000 m² quai de Brazza à Bordeaux. Situé à quelques kilomètres du siège du Groupe, il stocke le papier brut, gère l’impression (grâce à 3 rotatives offset Colorman) et l’expédition des journaux.

L’imprimerie bénéficie des technologies les plus avancées en matière de robotisation et d’informatisation, grâce à une évolution constante de ses process et d’une volonté d’offrir de nouveaux services à ses clients pour les satisfaire.

En effet, les préoccupations premières des équipes de l’imprimerie c’est l’économies d’énergie, la chasse au gaspillage et la suppression des plastiques.

Il faut rappeler, en novembre 2017, le journal Sud-Ouest a été le premier en France à obtenir la certification PEFC, une norme internationale qui garantit que le papier utilisé est issu de forêts durablement gérées. Des formats innovants produits par le NCI. Les chiffres du NCI c’est 250 000 Journaux imprimés 40 Tonnes de papiers utilisés 650 Kg d’encres utilisées 25 000 Km parcourus pour acheminer les journaux vers ses 3 500 points de vente.

Le Centre d’Impression Sud-Ouest

Avec plus d’un (1) million de lecteurs chaque jour pour le journal papier et 30 millions de visites par mois sur son environnement numérique (sudouest.fr et applications mobiles), Sud-Ouest est le 2ème quotidien régional français en termes d’audience. Présent sur sept départements (Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Dordogne, Charente et Charente-Maritime), avec pas moins de 10 éditions locales différentes, Sud-Ouest mobilise des moyens importants pour soutenir la qualité de l’information proposée chaque jour, et chaque minute, à ses lecteurs.

Plus de 260 journalistes professionnels travaillent au sein des rédactions du journal présentes sur l’ensemble de notre zone de diffusion, associés à près 2 000 correspondants dans les grandes capitales européennes et mondiales.

Même si la Cité du Vin est un lieu incontournable de Bordeaux, son symbole initial, mais les hôtes (journalistes) venus d’Afrique sont passé à côté (après quelques prises de photos) profitant de l’occasion afin d’explorer en détail l’histoire du Musée Mer Marine, de découvrir les œuvres artistiques anciennes ou contemporaines (MECA, musée des arts Décoratifs et du design).

Pourquoi visité MMM (Musée Mer Marine) ?

Le Musée Mer Marine est un lieu d’échanges et de mise en valeur du patrimoine maritime mondial. Ouvert depuis juin 2019, et installé au cœur des bassins à flot, port historique du Bordeaux du 19e siècle, Son fondateur, Norbert Fradin, a souhaité réaffirmer le lien entre l’océan et la ville de Bordeaux, dont le « Port de la Lune », inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2007, est devenu une escale reconnue des croisières internationales.

Les participants en passant par la cité de vin, ont découvert le bâtiment emblématique du musée mer marine, dont la conception du musée a été confiée à l’architecte bordelais Olivier Brochet, reconnu dans la création des musées (Musée Fabre de Montpellier, le Musée de l’Orangerie à Paris, Nouveau Musée de l’Homme au Trocadéro). L’édifice constitue un ensemble monumental d’une surface globale de plus de 13 800 m2, sur 7 niveaux successifs, et s’élève jusqu’à une hauteur totale de 45m.

Sur 6000 m2 de salles d’exposition, le Musée Mer Marine retrace l’histoire de la mer et du rapport que les êtres humains ont entretenu avec elle, du rêve de conquête au désir de préserver, en passant par l’exploitation ou la crainte superstitieuse. En s’appuyant sur une riche collection d’œuvres d’art, objets de marine et maquettes de bateaux de toutes les époques, il parcourt l’histoire des techniques de navigation et déploie dans l’espace la richesse du savoir-faire mis en œuvre par les marins du monde entier, au fil des époques.

Dans le cadre de cette formation de jumelage « YAOUNDÉ – BORDEAUX » des journalistes de l’Afrique centrale organisée par l’association Médias et démocratie (M&D), un débat a été organisé avec les étudiants de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) et les participants venus du Cameroun, Gabon, Tchad Rca sur le thème : élection truquée, coup d’état, quels enjeux pour les médias africains. Les journalistes africains après des échanges avec les étudiants de IJBA, ont eu la civilité d’échanger avec le directeur de IJBA Arnaud SCHWARTZ.

Pourquoi ce choix sur IJBA ?

En effet, L’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) est un institut interne de l’Université Bordeaux Montaigne, crée par décret du 11 septembre 2006. Disposant de l’autonomie financière, IJBA est administré par un conseil d’administration qui détermine la politique générale de l’institut, et donne son avis sur la définition des programmes, du recrutement et la gestion des postes. Il approuve le budget, le compte financier et contrôle leur exécution.

L’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) se substitue à la filière journalisme de l’IUT de l’université Bordeaux 3 et délivre un master professionnel de journalisme, reconnu par la profession au même titre que l’ancien DUT de journalisme. Validé par le ministère de l’enseignement et de la recherche, ainsi que par la commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes (CPNEJ). « IJBA forme ses étudiants avec une exigence reconnue, dans la préoccupation constante des fondamentaux du métier, de sa responsabilité sociale, de son éthique, mais aussi de ses évolutions technologiques pointues ».

Les participants n’ont pas aussi manqué l’occasion de se rendre à la mairie de Bordeaux métropole qui regroupe 28 communes reparties sur les deux rives de la Garonne. Elle compte actuellement 813 250 habitants autour de sa ville centre, bordeaux avec 260 958 habitants. Elle subit aussi les effets des changements climatiques dont pour faire face, un million des arbres ont été planté.

Au cours de tous ces volets de formations organisé par la plateforme associative Médias & Démocratie (M&D), les participants ont eu à bénéficier de modules de formation diversifiés et de qualités avec les organisateurs et membres de l’association Media et démocratie, Olivier Piot Fabien Pont, Nicole Chavranski et Sah Terence Animbom.

Fondée en 2016 par des journalistes, français et africains, le Media et Démocratie (M&D) est une plateforme (ONG) avec une double ambition, d’abord d’aider et soutenir, les étudiants et les journalistes professionnels africains âgés entre 18-60 ans ; A construire et partager les règles éthiques et les savoir-faire indispensables au journalisme pour accompagner les transitions démocratiques engagées dans les différents pays du continent ; Et aussi de Nourrir la réflexion et organiser localement (en France et en Afrique) des formations, ateliers et débats sur toutes les thématiques qui interpellent les métiers du journalisme.

Cette dernière partie de formation (Immersion pratique -Bordeaux du13 au 18 novembre 2023) Edition 2023, s’est achevée par une remise des attestations aux différents participants.

MKA

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